Sélection bibliographique

Aline Jacques, Centre de documentation pour l’alphabétisation
et l’éducation populaire du Collectif Alpha

« On aimerait bien aider les chômeurs à construire des coopératives ou des associations (….) sauf qu’on ne peut pas le faire parce que c’est super risqué. Nous recevons des financements des fonds sociaux européens et, en fin d’année, si X chômeurs ne sont pas parvenus à réintégrer le marché du travail conventionnel, les financements nous sont supprimés. Du coup, nous aidons les chômeurs à monter des snacks ou des pizzerias… ». Dans Éthique et travail social, Bruno Frère se penche sur la question du « care » et du travail social et s’essaye à les construire en termes d’éthique. Une éthique « économicisée » qu’il s’agit de sortir du contrôle social. C’est aussi autour de réflexions éthiques que le colloque Illettrisme : Compétences-clés et itinéraires de réussite a orienté ses rencontres : Que signifie l’approche par compétences ? Comment, et pourquoi, faciliter la mise en œuvre des compétences-clés dans les pratiques pédagogiques alors que cette approche est en contradiction avec une approche axée sur les performances des individus en termes de résultats standardisés et hiérarchisés que la société recherche. Comment en sommes-nous arrivés là ?

Il y a quarante ans, la Belgique s’est orientée vers La transition professionnelle : Matéo Alalouf, Marcelle Stroobants ou encore Alain Leduc ont mené une recherche-action afin d’analyser l’institutionnalisation des notions d’insertion et d’alternance, mais aussi la spécificité des publics exclus des formations traditionnelles et les mutations des profils professionnels attendus. Dix ans plus tard, dans son ouvrage Alphabétisation et insertion socio-professionnelle Catherine Stercq se demande si l’alphabétisation précède l’insertion ou si c’est le contraire, si on doit s’insérer dans un emploi, ou dans une société mouvante et acquérir des compétences telles qu’analyser, observer, argumenter, écouter, négocier, mesurer, comparer, émettre l’information et utiliser l’information reçue…

Aujourd’hui, Formation insertion relate une recherche qui s’appuie sur une enquête auprès du public en formation dans les différentes filières de la FUNOC1. Que se passe-t-il après la formation ? Qu’en est-il de ce que, dans les années 1980, on appelait l’analphabétisme de retour ? Le constat semble-t-il reste le même mais les réponses se tournent aujourd’hui vers la réalisation de projets émancipateurs…. En pratique, pour soutenir celles et ceux qui sont contraint.e.s à avoir « un projet réaliste et réalisable » je vous propose Le projet sans la plume, réalisé par les autrices de Chemin Faisant2, associées à une professionnelle des ateliers d’écriture. Cet ouvrage permet de travailler les thèmes habituels de l’orientation éducative et de la recherche d’emploi sans avoir à adapter les supports classiques qui reposent sur l’écriture et la lecture.

Dans la même édition, en partant de supports visuels, le coffret L’Explorama accorde une place prépondérante aux différents composants de l’environnement professionnel (les lieux, les techniques, les machines, les outils, les hommes et les femmes, les bruits, les odeurs, les règles, etc.). Continuons avec un autre support visuel mais vidéo cette fois : Partager les pratiques qui réussissent. Il s’agit d’une série de petits films réalisés par L’ANLCI3. Ces films retracent les parcours de personnes souhaitant accéder à la qualification et se trouvant en dehors des circuits de socialisation et d’emploi habituels. Mais surtout gardons en vue que le vieux débat entre les tenants de la valeur émancipatrice du travail et ceux qui pensent que l’humanité ne s’émancipera qu’en s’émancipant du travail est toujours d’actualité. Pour une réflexion plus politique sur le sujet n’hésitez pas à vous plonger dans notre Le travail, c’est les autres !

FRERE Bruno ; FAIDHERBE Chantal, Éthique et travail social. Entre contraintes et libertés, quelles issues inventer collectivement ? Retranscription de la conférence du 24 octobre 2015, CDGAI, 2015, 25 p.

En 2014, interpellés par les changements professionnels que vivent les travailleurs sociaux, le C.D.G.A.I4 et l’Établissement d’Enseignement de Promotion sociale C.P.S.E. se sont associés afin d’organiser une matinée visant à éclairer, sensibiliser et impulser une réflexion collective autour des changements dans le travail social. Les 150 participants et participantes ont tenté d’identifier des stratégies face à la souffrance éthique et des pistes de solution envisageables. Bruno Frère, sur ce thème et ses questions, décline dans cet article son point de vue sociologique. Afin de présenter une conception démocratique de l’éthique, il dresse un bref récapitulatif historique pour démontrer comment éthique et économie ont toujours été liées l’une à l’autre mais comment le lieu de l’éthique s’est déplacé petit à petit de l’état providence à l’entreprise contemporaine dès les années 1980 et l’arrivée du New Public Management. Activité, flexibilité, autonomie, motivation, adaptabilité, employabilité, … tous ces termes-là qui pèsent aujourd’hui sur les épaules des personnes privées d’emploi sont des termes qui ont été sinon conçus, en tout cas véritablement portés, par le monde de la production économique qu’est l’entreprise privée. Cette éthique-là, hétéronome, pourrait, devrait, laisser la place à une éthique qui serait «déséconomicisée». Une éthique politique. Il s’agirait pour le travail social, dans l’optique d’une éthique autonome, de sortir du contrôle social pour appuyer une éthique qui aille dans le sens de l’émancipation.

ABDEL SAYED Edris, Illettrisme : Compétences-clés et itinéraires de réussite, Initiales 2009, 130 p.

Toute technique, toute proposition pédagogique est fondée sur des valeurs, sur une vision de l’homme, une vision du monde. Cette donnée est toujours valable et se pose à nous chaque fois qu’un renouvellement ou une réforme pédagogique est en jeu. Il nous faut nous référer, expliciter et continuer à creuser, au niveau personnel et au niveau collectif, ce lien entre le socle de valeurs que nous portons et les essais, les recherches, les renouveaux pédagogiques. Quel sens donner à l’approche des compétences-clés? Pourquoi… pour quoi faire ? Qu’est-ce qui constitue le fondement de notre action ? La question centrale des savoirs de base est abordée par de nombreux spécialistes de l’Union européenne qui offre un cadre de référence et une possibilité de partage d’expériences et de recherche entre des établissements pénitentiaires, d’accompagnement social, culturels, … Les compétences-clés font partie intégrante du cadre européen de référence proposé par le Parlement européen et le Conseil de l’Europe en 2004. Il s’agit de compétences de base qui devraient permettre à chaque personne de devenir un « citoyen actif », capable d’assumer les défis du monde et de nos sociétés d’aujourd’hui et de demain caractérisées par la complexité. Comment prendre en compte la mise en œuvre et le développement de ces compétences dans le cadre de la formation des adultes et, en particulier, dans le domaine de l’illettrisme ? L’enjeu du colloque d’Initiales était de situer la problématique des compétences-clés dans les approches de l’illettrisme, d’aborder ce sujet à travers la mise en valeur des personnes ayant réussi dans leurs itinéraires et de croiser des regards à travers des domaines différents comme le monde urbain, le monde rural, les dispositifs d’insertion sociale, culturelle et professionnelle.

ALALUF Mateo, DEGUELLE Camille ; DE SCHUTTER René, La transition professionnelle, ULB Institut de sociologie, 1983, 148 p.

Il s’agit du compte rendu d’une recherche-action particulière faite au début des années 1980 en Belgique par le biais de l’observation participante et de la réalisation d’initiatives expérimentales comme la création de DEFIS5. Matéo Alaluf prend comme point de départ de sa recherche l’arrivée des dispositifs d’insertion socioprofessionnelle créés par l’ONEM au moment où l’insertion des jeunes était une préoccupation majeure après l’école. Il découvre dans la foulée que les adultes sont également concernés par ces périodes de transition. Périodes qui se rallongent de plus en plus, qui s’institutionnalisent avec l’intervention de l’Etat, et qui en même temps sont toujours considérées comme des périodes transitoires qu’on ne juge qu’à son aboutissement. Il distingue l’insertion initiale (école-travail) des périodes d’alternance formation-travail entre l’école et l’entreprise. L’insertion devient le champ privilégié où s’exerce la sélection professionnelle et sociale. A l’époque on ne parle pas encore de « parcours » d’insertion mais la nécessité d’élargir la notion à un processus se fait sentir, la transition professionnelle dont la forme privilégiée est l’alternance commence à émerger. Il s’agit de relier des entités considérées comme séparées : celles de l’école et du travail. Marcelle Stroobants observe l’arrivée des termes de polyvalence et d’interdisciplinarité, de décentralisation productive et organisationnelle et la manière dont ils sont liés au besoin de personnel de plus en plus flexible. Comment les programmes de formation professionnelle développent ensuite des orientations fondées sur ce même principe ? Alain Leduc s’intéresse pour sa part aux publics exclus des formations professionnelles classiques. L’analyse propose, en miroir avec des expériences d’alphabétisation de masse dans les pays sous-développés d’abord et ensuite la manière dont elles ont été adaptées dans certains pays industrialisés, de formaliser une procédure à court et moyen terme.

STERCQ Catherine, Alphabétisation et insertion socio-professionnelle, De Boeck, WESMAEL 1994, 141 p.

Au début des années 1990 Catherine Stercq s’est fait remarquer par l’Institut de l’UNESCO pour l’Education pour l’analyse faite dans cet ouvrage du rapport entre la formation de base des adultes et la réalité changeante du travail. Elle définit le public-cible concerné par l’insertion socio-professionnelle en Belgique, mesure la place qu’il occupe dans les dispositifs d’insertion socioprofessionnelle, analyse les causes de son exclusion et étudie les conditions de sa prise en compte. Selon l’autrice la définition de l’illettrisme est une définition évolutive qui renvoie au stade de développement d’une société donnée. Elle compare deux définitions de la personne analphabète par l’Unesco à 20 ans d’écart. En 1958, l’UNESCO définit comme « analphabète une personne incapable de lire et écrire, en le comprenant, un exposé simple et bref de faits en rapport avec sa vie quotidienne ». En 1978, comme « incapable d’exercer toutes les activités pour lesquelles l’alphabétisation est nécessaire dans l’intérêt du bon fonctionnement de son groupe et de celui de sa communauté et aussi de lui permettre de continuer à lire, écrire et calculer en vue de son propre développement et de celui de sa communauté ». Elle propose des pistes de réflexions sur les fonctions « accueil-information » et « accueil-accompagnement-suivi » et leur manière de s’articuler. Comment individualiser les itinéraires ? Qu’est-ce que ça implique de multiplier les entrées possibles dans les programmes d’insertion socioprofessionnelle – accès direct à l’emploi ; formation en entreprise ; alphabétisation ; alternance emploi-formation-alphabétisation ? L’étude systématique de la question permettrait à tout acteur de l’alphabétisation de se situer dans « la tension contradictoire entre des objectifs simultanés et à court terme d’emploi et de formation professionnelle », et l’alphabétisation vue comme formation qualifiante.

VERNIERS Christiane, Formation insertion : Réflexions générales et analyse du public de la FUNOC : Confirmations scientifiques d’intuitions largement partagées, FUNOC 2010, 260 p.

Cette recherche, qui s’appuie sur une enquête auprès du public en formation dans les différentes filières de la FUNOC6 (alphabétisation, remise à niveau et émergence de projet, orientation métiers et préqualification) avait pour objet l’étude de deux principaux défis auxquels doivent faire face les organismes de formation s’adressant aux publics peu scolarisés et peu qualifiés : le défi de l’insertion socioprofessionnelle des populations exclues du marché du travail et en grandes difficultés, ainsi que le défi posé par leur sous-scolarisation et sous-qualification. Les personnes en formation ISP n’ont pas ou peu de perspectives d’insertion professionnelle au sortir de leur formation et elles ne peuvent objectivement attendre de la formation que des effets en termes de liens sociaux et de revalorisation de l’image de soi. Mais cet apport est fragile car, une fois la formation terminée, si les personnes restent exclues du marché du travail, elles risquent de se retrouver dans la même situation qu’avant la formation, ce qui va entrainer une nouvelle perte du lien social et une nouvelle fragilisation de l’identité. Pour préparer au mieux l’après-formation, le défi consiste dès lors pour les associations à développer des projets émancipateurs qui permettront aux personnes en formation d’agir pour modifier leur destin, individuel et collectif.

DARRE Sylvie, L’explorama : environnements professionnels, gestes, activités, des centaines de correspondance avec le Rome, Editions Qui plus est, 2005

L’Explorama révèle l’importance de l’environnement professionnel dans le choix d’un emploi et dans sa capacité à s’y maintenir. Les expérimentations de L’Explorama ont confirmé qu’un emploi pouvait être choisi par une personne non pas pour les tâches à effectuer ou les objectifs poursuivis mais du fait de l’environnement dans lequel il s’exerçait. L’originalité de L’Explorama est d’utiliser des photographies, la personne ne s’identifie pas à une typologie figée, à des listes de verbes et d’adjectifs mais au contraire explore les domaines et les activités professionnels de façon concrète et vivante. Parallèlement à cette réflexion, la personne découvre des métiers, sélectionne les activités qu’elle aimerait exercer, identifie des gestes grâce aux 229 vignettes qui illustrent des gestes professionnels. Quatre objectifs peuvent être poursuivis indifféremment en fonction des dispositifs, des personnes : acquérir une meilleure connaissance de soi et du monde du travail en diversifiant ses représentations, notamment pour toutes les personnes qui n’ont pas de projet, qui ne veulent ou ne peuvent plus exercer leur ancien métier ; préciser, clarifier son projet. Dans quel environnement, dans quelle ambiance ai-je envie d’exercer mon métier ? En répondant à ces questions la personne va préciser son projet, se positionner personnellement par rapport à un emploi, préparer ses arguments pour convaincre un employeur, un financeur, etc. ; faciliter la prise de décision et passer à l’action. Quels compromis suis-je prêt à faire ? Où sont réellement mes priorités ? En se projetant dans le monde du travail, la personne identifie et hiérarchise les éléments importants pour elle dans le quotidien d’une ambiance de travail ; élargir ses pistes de recherche d’emploi à de partir des activités et des gestes choisis en les associant à des idées de métiers dans lesquels ces savoir-faire ou ces centres d’intérêts sont sollicités, mobilisés.

MOUILLET Marie-Claude, BARBERET Dominique, Le projet sans la plume, Editions Qui plus est, 2005, 180 p.

Il s’agit d’une méthode dont l’originalité est d’amener les bénéficiaires à garder une trace de leur réflexion mais aussi de pouvoir argumenter leur projet vis-à-vis des tiers à travers la création de leur propre support : le dictionnaire de Compagnie. Celui-ci est expliqué dans la deuxième partie de l’ouvrage. La première partie de l’ouvrage se divise en deux chapitres qui développent les postulats théoriques et philosophiques qui sous-tendent la progression pédagogique d’un côté et le public cible et les formateurs de l’autre. La progression pédagogique est en trois parties composées chacune d’un certain nombre de fiches séquences : présentation des personnes et objectifs de la session ; connaissance de soi et de son territoire en apprenant à repérer les métiers qui s’y exercent ; problématique de l’emploi, de l’entreprise, des personnes ressources, de l’observation des métiers et des conditions de travail, du recrutement, de la formation ; validation d’un projet professionnelle et construction d’un plan d’action. Après chaque séquence, les participants alimentent leur dictionnaire de compagnie. Il s’agit d’un outil indispensable à la mémorisation des séances qui remplit plusieurs fonctions (collecte et stockage, d’organisation, de mémoire, d’intégration, une fonction « répertoire »). Chaque séquence pédagogique allie apport théorique et consignes pédagogiques. Chaque introduction précise deux choses : pourquoi, quand on a pour objectif d’accompagner une personne dans l’élaboration de projet, dans une réflexion sur son devenir, est-il nécessaire de travailler ce thème, de faire cet exercice ? Comment fait-on pour y parvenir avec des personnes qui ont des difficultés dans leur rapport à l’écrit ? Une fiche pédagogique présente les objectifs de la séquence, explique les consignes de mise en œuvre, et indique une durée.

Partager les pratiques qui réussissent : Des films courts pour comprendre et agir contre l’illettrisme, Entreprise-Images.com, ANLCI 2007

Le forum permanent d’échange de pratiques de l’ANLCI, à l’origine de la réalisation de cette série de capsules vidéo, rend compte en images de la construction de parcours d’accès à la qualification des publics en difficulté avec l’écrit, l’identification des difficultés de maitrise des savoirs de base, la sensibilisation des acteurs publics, l’appropriation de la culture, l’accompagnement des élèves de lycées professionnels… Cette vidéo donne un large aperçu de ce qui est proposé en France, de ce qui est en réflexion, sur les origines de l’illettrisme de la petite enfance à l’âge adulte. Elle traite des attentions particulières que l’on pourrait ou que l’on devrait apporter dans une perspective de prévention de l’illettrisme, de prise en charge des décrochages des jeunes, de la remise à niveau des adultes, des postures professionnelles à questionner. Les capsules s’articulent en quatre parties : la première présente la chercheuse Marie Duru-Bellat qui nous parle de ce que nous pouvons imaginer faire dans le milieu de la toute petite enfance. Philippe Meirieu parle de l’arrivée au collègue à l’âge de 11 ans (en France) et de l’adaptation au « métier d’élève ». La deuxième partie concerne les jeunes en difficulté sortis du système scolaire. Comment amener un jeune en difficulté à une mobilisation pour le changement ? La troisième partie traite de l’adulte dans sa vie sociale et citoyenne. Comment utiliser le fond documentaire des bibliothèques pour l’apprentissage de la lecture ? L’apprentissage aux technologies de l’information grâce à l’espace Cyber base permet aussi de faire de la recherche d’emploi.

Le travail c’est les autres, Collectif Alpha, 2018

En 2018, lors de la fête du 1er mai organisée par le Garcia Lorca7, le Centre de documentation du Collectif Alpha a tenu un stand sur le thème « Travail et richesses ». L’équipe du centre de documentation élabora, à cette occasion, une sélection bibliographique afin de nourrir et d’illustrer au mieux ce sujet important. Cette sélection est assez conséquente car nous nous sommes penchés à quatre têtes pensantes sur ce thème qui nous est cher. Alors que certains et certaines se sont dirigés vers des ouvrages d’analyse historique et critique sur la notion du travail, d’autres ont privilégié une analyse critique de la Valeur et du système capitaliste où le travail, qui pourrait être une création, une réalisation, se transforme en outils d’exploitation. Un autre angle d’analyse qui nous tient toutes et tous à cœur au centre de documentation est la question du travail à travers les luttes sociales et écologiques. Ces luttes globales et collectives touchent chacun et chacune d’entre nous au plus intime, révélant la fragilité même de notre espèce et les montagnes à franchir pour « tenir » face aux dissonances cognitives omniprésentes, aux pressions psychologiques, aux cadences qui s’accélèrent… Nous avons ainsi proposé un regard sur les psychopathologies du travail liées à un management de plus en plus libéral poussant chaque secteur vers la recherche de profit au détriment de la santé physique et psychologique. Enfin, pour terminer cette sélection, nous avons mis en avant des ouvrages, témoignages-romans afin de (re)partir de la parole directe et prendre ainsi une légère distance critique avec la théorie.

En ligne : http://www.cdoc-alpha.be/GED_BIZ/193435791161/Le_travail_c_est_les_autres.pdf#page=11&zoom=auto,-88,55


  1. Projet porté par les grands mouvements syndicaux et ouvriers (FGTB et MOC) qui fut à son époque aussi intégré au projet DEFIS (voir notice de l’ouvrage Transition professionnelle cité plus haut)
  2. Chemins Faisant 1-2-3 aux éditions « Qui plus est » se trouvent également au centre de documentation du Collectif Alpha           
  3. Agence Nationale de Lutte contre l’Illettrisme en France
  4. Le Centre de Dynamique des Groupes et d’Analyse Institutionnelle 
  5. Association pour le développement, l’emploi, la formation et l’insertion sociale                
  6. Projet porté par les grands mouvements syndicaux et ouvriers (FGTB et MOC) qui fut à son époque aussi intégré au projet DEFIS (voir l’ouvrage Transition professionnelle ci –dessus)                
  7. Le Garcia Lorca est le centre socio-culturel du quartier des Foulons à Bruxelles. Il s’agit d’une société coopérative à finalité sociale sans but lucratif qui rassemble des personnes et des organismes (les coopérateurs) dans le but d’y développer des activités sociales, culturelles, artistiques inspirées d’une vision progressiste de la société et basées sur l’égalité, la solidarité, le respect et la tolérance.



Centre de documentation

148 rue d’Anderlecht 1000 Bruxelles
02 540 23 48 cdoc@collectif-alpha.be
Catalogue en ligne www.cdoc-alpha.be