Les ateliers de création mêlent pratiques d’écriture et arts plastiques. Ils constituent, pour le monde de l’alphabétisation, de puissants vecteurs de transformation et d’émancipation individuelle et collective… Cet article présente des descriptifs d’ateliers et offre une réflexion sur les enjeux de ces pratiques sous-tendues par le pari du « tous capables », de la prise en compte des savoirs multiples et de l’écriture comme forme de résistance au service d’une culture luttant contre toute forme d’exclusion.

Les ateliers de création sont un champ ouvert. Quelques remarques sur la création à l’intention de formateurs qui s’interrogent

Michel Neumayer, GFEN Provence¹

« J’appartiens irréductiblement à mon époque »
Frantz Fanon2

Que l’on me comprenne bien, je ne suis pas né créateur, je n’ai jamais à l’école brillé ni sur le terrain de l’écriture ni sur ce qu’on nommait de mon temps le « cours de dessin ». J’ai, en famille, fréquenté par devoir filial les musées d’Italie. Enfant, puis adolescent, j’ai lu mais souvent Tintin et des polars. Vers 20 ans, je me suis mis à fréquenter les musées et à lire beaucoup plus. Pourquoi ?

Je voudrais, au fil d’un parcours professionnel dans l’enseignement et la formation, doublé d’un chemin militant d’Éducation nouvelle dire quelques raisons qui légitiment l’idée que la beauté et la richesse de pratiques de création sont essentielles pour tout apprenant, enfant, adulte. Ceci suppose de mon point de vue que les formateurs puissent s’être frottés aux questions de créations. Frotter ? Oui, qu’ils se soient mis à l’épreuve de ces pratiques. Qu’ils en aient vécu les joies mais aussi mesuré la difficulté parfois. L’écriture, en effet, nous métamorphose : elle développe en nous une panoplie de sentiments et sensations : de possibles jubilations et multiples bonheurs mais aussi parfois un sentiment d’arrachement à un milieu d’origine ou à une culture familiale ou sociale. Elle laisse des traces dans nos corps. Des rêves parfois nous visitent : les « nuits remuent » selon l’expression de Henri Michaux, poète namurois. De telles métamorphoses, bien des auteurs en témoignent3.

D’une autre manière, je me propose, au-delà de mon témoignage, d’emmener le lecteur sur plusieurs terrains. Je les envisage comme profondément liés.

  • Celui de l’histoire. Comment comprendre l’émergence aujourd’hui d’ateliers de création en formation ? Participer à leur développement dans le monde l’alpha, posséder des rudiments historiques à leur propos est une manière de les faire échapper à une mode à laquelle d’autres modes succèderaient !
  • Celui de l’engagement. J’insisterai sur quelques raisons plus abstraites qui peuvent expliquer mon implication dans les ateliers de création : l’idée de « culture » de paix que certains ateliers promeuvent ; le désir de proposer de nouvelles manières de lutter contre des discriminations liées aux origines et parcours de vie auxquels certains ateliers répondent par l’idée de « reconnaissance » ; plus globalement l’apport des ateliers au besoin citoyen d’accès à la culture, aux cultures. Aussi différents qu’ils soient, ils sont des manières de résister par l’imagination et l’invention et la production à de nouvelles formes de repli sur soi.
  • Celui de la recherche. Bien sûr, des ateliers peuvent être repris de livres existants, mais l’invention proprement dite transforme le travail du formateur. Aussi, d’intervention en intervention, le formateur-inventeur glanera toutes sortes d’informations.
    Il lira autrement romans, témoignages et essais. Il imaginera des analyses réflexives successives. Devenu « chercheur » en culture et transmission, il développera une expertise fondée sur sa propre expérience. Cette dimension de prise de pouvoir sur son travail n’est pas anodine dans un monde de la formation où l’idée de « recherche » est parfois peu entendue. Chacun fera donc des choix : comment travailler entre apprenants et accueillir les subjectivités que les ateliers sollicitent ? Quelles évaluations imaginer ? Comment mieux penser les parcours de formation actuels et les ouvrir à toutes sortes de diversités ?

Atelier « Bruxelles mobilité ». Cet atelier fait le pari de la banalité

Plantons le décor. « C’est la fête de la Saint Georges à Bruxelles. Le thème de cette journée de festivités, c’est la mobilité. À cette occasion, la ville a mis en place une ligne spéciale de bus au service des citoyens pour faciliter leur mobilité. » Voici la fiction.

Il s’agit d’imaginer très concrètement une ligne de bus fictive spécialement prévue pour l’occasion. On la dessine sur un grand plan. On la fera passer par différents quartiers que les participants connaissent. On imagine 6 arrêts principaux. Chaque participant produit des portraits de personnes qui pourraient emprunter ce transport en commun ce jour-là. Dans chaque portrait, on imagine les préoccupations ordinaires, les possibles soucis, les craintes, les rêves de ces personnes. Elles vont se rencontrer, des histoires vont s’échanger, des univers se croiser.

Une fois les textes écrits, on s’installe dans le bus (mise en scène théâtralisée) : chacun, au fur et à mesure des arrivées, lit ce qu’il a écrit. Peu à peu, Bruxelles, ville aux mille richesses, se donne à voir et à entendre.

On peut terminer l’atelier par le visionnement de photos et documentaires qui donnent à voir l’histoire des transports en commun dans la ville. (Pour Marseille, je pense à Bernard Plossu.4)

Cet atelier joue sur la production de fragments. Il cherche à les réunir à la faveur d’un « dispositif fictif ». Il s’inspire de littératures qui font penser à George Perec, Italo Calvino, Julio Cortázar. Il se fonde sur l’idée d’une écriture qui ne cherche pas à couvrir le réel mais à en faire apparaitre la dimension fragmentée. Il a été inventé à partir de l’activité d’enseignants habitués à travailler avec de jeunes adultes peu rompus à l’écriture.

L’atelier a été conçu par Pascale Lassablière, Natalie Rasson et Michel Neumayer. Il s’inspire de travaux de Karyne Wattiaux.

Comment comprendre l’irruption des ateliers de création dans la formation d’adultes et à l’école au 20ème siècle ?

Une affaire de choix – Un regard sur l’évolution des mentalités

Le 20ème siècle a connu de multiples révolutions mentales. Parmi elles, plusieurs éléments marquent la pensée de notre propre 21ème siècle et de ce fait, nos pratiques actuelles.

  • Les enfants du 19ème siècle étaient encore perçus comme des êtres qu’il fallait dresser et redresser. Leur place dans la société était subalterne. Les punitions, les châtiments qui leur étaient infligés prétendaient les faire passer, de gré ou de force, dans un monde d’adultes qui se préoccupait de conquêtes territoriales, d’usines et production de biens, d’accumulation de richesse et de reproduction de l’espèce.
  • Au 20ème siècle, grâce en particulier aux coups de boutoir de chercheurs, d’artistes et de militants, le regard sur les enfants, puis plus tard sur les adultes en formation a totalement changé. Sous l’influence de la psychanalyse, des sciences sociales, de la médecine, des arts5, on a enfin considéré que chacun « est une personne » qui va vers l’autonomie de sa pensée et de son action. Dans le monde de la formation, le terme d’émancipation a fait son chemin.

Dans l’Éducation Nouvelle (je l’ai rencontrée dans les années 80) nous avons fait rupture avec XIXème siècle. Nous avons plongé dans les inventions (théâtre, cinéma, littérature, danse) de notre siècle. Nous avons lu les sociologues, les psychanalystes, les témoignages de créateurs, les revues de linguistique, etc.

Au-delà de l’évidence : « qu’est-ce que la culture » ?

Nous vivons dans un 21ème siècle mondialisé, dans des sociétés humaines de plus en plus migrantes. Le droit de déterminer soi-même son devenir – individuellement ET collectivement – dans le regard de l’autre, est un pari vital. Ces tresses de pensées pour l’accueil, les ateliers de création et de construction de savoirs de l’Éducation nouvelle s’y vouent. En matière d’émancipation, plusieurs aspects sont à relier. Le concept de « culture » doit nouer « singularité » (la notion de développement individuel, la prise de pouvoir par chacun sur lui-même) et communautés de destins (au pluriel), donc l’entrée dans les « cultures-mondes ». Il s’agit donc de fabriquer de nouveaux alliages, sans jamais par ailleurs ignorer l’empreinte durable des rapports de forces sociaux et des douloureuses disparités de « capital culturel »6. La question est alors de nous former à nouer les fils, à renforcer nos tresses en associant :

  • les psychodynamiques à l’œuvre : comment disposer de soi-même, se défaire de ce que qui a pu entraver notre libre arbitre, nous projeter vers de nouvelles libertés7 ?
  • de nouvelles formes d’une pédagogie sociale qui refuse de hiérarchiser les personnes et les groupes ; qui met en lien les personnes et les cultures dont elles sont porteuses8.

La question des rapports de pouvoir est au centre de nos ateliers

Ceci conduit à scruter différents registres :

  • les relations entre personnes : rapports homme/femme ; rapports dans le travail ; disparités des biens culturels, sociaux, économiques dont nous disposons ou non ;
  • la question de l’histoire : par la création, prendre en compte les héritages et cultures de chacun pour nourrir un mieux vivre ensemble en démocratie ; aborder la question des dominations politiques notamment celles héritées du colonialisme du 19eme siècle.

Il n’y a pas d’ateliers sans savoirs multiples, sans posture claire, sans déontologie. Pas d’ateliers d’Éducation Nouvelle sans réflexion sur le lien entre éthique et politique.

Atelier « le don et ce qui s’en suit »

Cet atelier, très simple en apparence, évoque un élément central de tout atelier de création : ceux de la relation et donc du don, la place de l’individuel dans le collectif.

  • « …Et je lui donnerai un caillou blanc, et sur ce caillou un nom nouveau que personne ne sait sinon celui qui le reçoit » (Apocalypse, Jean), tel est l’incipit de la première proposition : chacun inscrit au feutre sur un caillou blanc (un galet de préférence), un mot qui lui tient à cœur dans un début de stage. Un mot et un seul qu’il désire mettre en circulation.
    C’est un « mot de passe » : une valeur, un objet auquel on tient, etc., une expression qui sera une clef ouvrant des portes quand celui ou celle, à qui on le dira, le reconnaitra.
  • On explorera alors ce terme sous la forme de listes. On confectionne un tableau qui regroupera à partir de ce terme : une ou plusieurs citations réelles ou fictives, une liste de contraires, un recueil de souvenirs, un engagement pris ou à prendre, une série d’associations, etc. On y ajoutera un mode d’emploi pour le futur lecteur de cette feuille.
  • Les petits galets et leurs textes-tableaux sont échangés. Chaque auteur initial est à présent récepteur. Il produit en regard un texte de « contre-don ».
  • Les binômes auteur-lecteur se retrouvent et les conversations se développent dans l’atelier sur ce temps d’échanges : ses richesses, ses facilités et difficultés, ses rapprochements.

On découvre ici une écriture qui aurait pu sembler solitaire mais qui, au contraire, prend son sens dans la relation à « un autre ». Un atelier de création, c’est en effet une micro-société qui se met en place pour un temps donné, dans un lieu choisi, autour d’un objet qu’un animateur aura proposé car il pense qu’il est important pour un public donné.

La question de l’engagement

Éthique : le sens du «tous capables»

Cette expression d’apparence facile est un pari dans la durée ! Jean-Jacques Rousseau, à son époque, formulait ceci : « Faites-en vos égaux, afin qu’ils deviennent». Les ateliers que je prône épousent cette tension entre un présent (la « supposée » incapacité de l’apprenant)9 et un avenir (le développement en lui de nouvelles capacités). Ils renvoient au droit de rêver les choses pour en imaginer ensuite des mises en œuvre. Ils nous placent dans la filiation des philosophes utopistes européens de l’époque des Lumières. Jacques Rancière, un des épigones de cette pensée novatrice dit : « Il faut renverser la logique du système explicateur. L’explication n’est pas nécessaire pour remédier à une incapacité à comprendre. C’est au contraire cette incapacité qui est la fiction structurante de la conception explicatrice du monde ». […] « Expliquer » quelque chose à quelqu’un, c’est d’abord lui démontrer qu’il ne peut pas le comprendre par lui-même. […] « L’explication » est le mythe de la pédagogie, la parabole d’un monde divisé en esprits savants et en esprits ignorants, esprits murs et immatures… ». Très concrètement, les ateliers de création échappent à cela par le choix et la formulation des consignes qui ne sont pas des ordres mais des propositions à prendre, à laisser, à contourner ; par les dispositifs ouverts qu’ils fabriquent ; par les temps de réécriture ; par les mises en commun ; par la diversité à laquelle ils font une place.    

Une richesse : nos savoirs en mutation permanente 

La production de savoirs en sciences sociales et poésie a, à sa manière, accompagné le développement des ateliers de création. Je pense, en linguistique, à la pensée de Roland Barthes qui approfondit notre regard sur le lien fondamental entre écriture et lecture ; à sa vision de l’auteur débarrassé de la perception classique bourgeoise ; à l’idée que nous sommes des « écrivants » pris dans le travail du texte et non dans l’inspiration. Je pense, en matière de « poétique » aux travaux de Gérard Genette10 qui scrute la rhétorique du texte et explore la notion d’intertextualité. Je pense à Gianni Rodari11, soucieux d’imaginaire, qui évoque une « poétique de la création ». J’ajoute les sociologues12, les philosophes, les psychanalystes, les traducteurs qui questionnent la langue13.

Atelier Chaos-monde, penser entre ordre et désordre, écrire la complexité.
   « Pour moi, le plus haut degré, c’est le « tout-monde », le chaos-monde actuel, c’est ce qui nous est donné et que nous n’avons pas encore exploré. Car, si les explorations terrestres et marines sont terminées, celles des relations des cultures dans le monde ne le sont pas, d’où le rapport fondamental entre politique et poétique ». Édouard Glissant, poète martiniquais


Le « chaos-monde » est à faire émerger, donc, invitation à prendre conscience du foisonnement de questions non résolues dans lesquelles le monde contemporain se trouve (ou se débat). Questions chaudes, préoccupations diverses et récurrentes qui nous occupent parfois même à notre insu. D’abord énoncées oralement dans le grand groupe, ces questions seront reformulées et recopiées ensuite individuellement sur des papiers Canson de format 10×10, de manière à pouvoir être déposées sur un grand damier de 100 cases (de 10×10 également), structure accueillant provisoirement notre chaos-monde.

L’enjeu est, pour commencer, que chacun prenne au sérieux ce qui au départ ressemble à un balbutiement. Qu’il accepte ce qui émerge du brainstorming. Qu’il produise et garde de premières traces de sa pensée et accepte de les socialiser. (…)

–  Temps 2 – Passage par le travail plastique
Sur un papier Canson format 10×10 et avec les matériaux mis à disposition (encre de Chine, craies grasses), chacun représente plastiquement son petit « chaos-monde » portatif d’aujourd’hui.

Il vient le déposer sur le damier à l’endroit qui lui convient. Le travail plastique engage les participants dans une transposition. Faut-il illustrer la pensée écrite ? La traduire plastiquement, mais alors selon quelle table de correspondances ? Va-t-on s’éloigner du texte souche, jouer l’écart plus ou moins grand ? Comment garder l’essentiel ? Quel essentiel ?

–  Temps 3 – L’écriture archipélique

Trois réécritures successives entre textes et production plastique.

a)  dans les questions de la phase n°1, on cherche collectivement, les mots « forts ». Chacun en garde un et il travaille sur les axes idéel et matériel (écriture effervescente). Avec cette moisson, il produit un texte qui tentera « d’expliquer » une facette du « chaos monde ».

b)  production d’un nouveau texte qui prendrait du recul, car « expliquer, ça empêche de comprendre… lorsque ça dispense du détour par l’imaginaire ». 
Chacun dispose d’une nouvelle feuille format 10×10 pour réécrire, réduire à l’essentiel ce qu’il vient de produire et qui sera, entre écriture et arts plastiques, son texte « scrutation ». Les productions sont à leur tour placées sur le damier.

–  Temps 4 – La pensée archipélique

Pour tirer des plans sur l’avenir et le mettre en perspective, on fait, en groupe ou individuellement, un parcours aléatoire et conscient visitant quelques cases du damier et passant d’un point Alpha à un point Omega. On produit un texte en s’autorisant des chemins de traverse.

L’atelier a été conçu par Odette et Michel Neumayer

L’écriture est un bien à partager

Une mondialité est à l’œuvre dans laquelle la parole humaine passe aujourd’hui par le tamis des réseaux, des écritures numériques, du travail graphique et photographique, des podcasts. L’écriture littéraire a peut-être perdu de sa superbe mais elle s’est en revanche reconnectée au monde. Elle devient transgenre : on peut produire, imprimer, blogger, diffuser comme jamais auparavant. 

Désacraliser les formes, c’est ruiner l’idée de don et l’exceptionnalité du créateur. Cela va de pair avec la démultiplication au plan mondial de pratiques aussi diverses aujourd’hui que le récit de vie, l’ethnographie culturelle, la collecte de contes et mythes, les écrits du travail (travail social, la prison, industrie l’hôpital, etc.).

Ce que j’évoque est une écriture et une formation qui mettent l’accent sur « l’autre » mon semblable et mon frère14. Elles luttent contre la solitude et les pauvretés subies qui minent les cœurs, sur les exclusions qui persistent, sur le choix de l’individuel au sein du collectif.

Les ateliers sont des œuvres à part entière.

Sont-ils de nature à nous réhumaniser ? À articuler « petite » et « grande » histoire ? À réinventer des lieux pour raconter, penser et nous inscrire dans le temps humain ?

Je l’espère, je le crois.


  1. Le lecteur peut me contacter par le biais du gfenprovence.fr : http://gfenprovence.fr/qui-somme-nous/          
  2. Frantz FANON, Peaux noires, masques blancs, Seuil, 1952, p.24. http://classiques.uqac.ca/classiques/fanon_franz/peau_noire_masques_blancs/peau_noire_masques_blancs.html          
  3. Nous en donnons des exemples dans Créer en Éducation nouvelle (Éditions Chronique Sociale, 2018) où nous proposons des ateliers qui s’inspirent d’expériences telles que celles de Georges Pérec, Annie Ernaux, Germaine Tillon, etc.         
  4. Pour Marseille, je pense à Bernard Plossu www.citizenkid.com/sortie/marseille-en-autobus-de-bernard-plossu-a1018999
  5. Par ex. Paulo Freire (Pédagogie des opprimés / Pédagogie de l’espoir) et d’autres penseurs de l’émancipation (Jacques Rancière, Aimé Césaire, Franz Fanon,
    Édouard Glissant, Achille Mbembe).  
  6. Voir : Pierre Bourdieu, La distinction, 1982.         
  7. Voir : Journal de l’alpha n°220 « Émancipation » https://lire-et-ecrire.be/Journal-de-l-alpha-220-Emancipation?lang=fr
  8.     Voir l’approche des institutions internationales https://liguedesdroits.ca/les-droits-culturels-la-declaration-de-fribourg
  9. Jacques RANCIERE, Le maître ignorant – Cinq leçons sur l’émancipation, Poche, p. 15.
  10. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gérard_Genette
  11. https://fr.wikipedia.org/wiki/Gianni_Rodari
  12. https://fr.wikipedia.org/wiki/Sociologie_de_la_litterature
  13. Georges Arthur Goldschmidt https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges-Arthur_Goldschmidt, Claude Esteban https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Esteban
  14. Phrase où Baudelaire évoque son lecteur, dans les Fleurs du mal.