Occupant une place décisive dans la vie culturelle locale, Article 27 # Bruxelles intervient auprès de multiples acteurs·rices et secteurs d’activité1 dans le but de restituer le droit fondamental d’accès à la culture. Cela passe par la réduction du prix des tickets pour assister à des représentations mais aussi par le travail de médiation culturelle avec des groupes cibles. Les partenariats établis avec les institutions culturelles, les organisations sociales et les publics concernés assurent la prise en compte de ces publics dans le développement de projets culturels. C’est sur base de rencontres avec Muriel Bernard, médiatrice culturelle pour les groupes alpha et FLE, que nous allons observer différents effets bénéfiques découlant de ce type d’intervention. Ils amèneront à interroger le caractère prétendument non essentiel2 du secteur culturel et de sa médiation auprès des publics précarisés et en difficulté de lecture et d’écriture.

Les effets du non essentiel. À propos de la médiation culturelle avec des apprenant·e·s en alphabétisation et en Français langue étrangère

Sébastien Van Neck, Lire et Écrire Wallonie
Avec la participation et les facilitations visuelles de
Muriel Bernard, Médiatrice culturelle Article 27 # Bruxelles

Retour sur la participation

Travailler sur des projets ayant pour toile de fond des enjeux culturels, mais aussi singulièrement personnels, peut prendre des formes diverses et variées telles que la réalisation d’un film documentaire sur la dignité3, la rédaction et la publication d’un livre faisant ensuite l’objet d’une exposition4, la création d’un livre à déplier sur les droits humains5, l’exposition de silhouettes culturelles accompagnant la publication d’un livre sur l’interculturalité6

Quelle que soit sa tournure, le point de départ principal de chaque projet était de partir des souhaits et conceptions des membres du groupe. Une importance capitale est donc accordée à la place que ceux et celles-ci y occupent : « C’est le public au centre », précise Muriel. « Ce n’est pas juste une façon de parler, on va lui poser la question ‘Qu’est-ce que la culture pour toi ?’. [Et] toutes les animations, toutes les traces visuelles ou écrites qu’on conserve témoignent de beaucoup de positionnements, d’idées, d’envies… et, de là, on aperçoit ce qui en ressort et on construit un projet ».

Le développement de la participation se cristallise depuis et autour de cet objectif. En plus du caractère foncièrement démocratique de la participation, faire partie intégrante de projets dans lesquels on se reconnait pleinement permet de lutter contre la production de la désaffiliation sociale qui « équivaut aussi à l’absence d’inscription du sujet dans des structures qui portent un sens, [donc] des projets à travers lesquels les interactions prennent sens »7.

La dynamique de groupe, ferment de la participation

Muriel : « Tu renoues avec le lien social parce que tu es dans un groupe. Tu as rendez-vous avec un groupe, toutes les semaines, tu vas pouvoir choisir. C’est juste que ça t’a été enlevé ou pas permis tout un temps. Donc une fois que tu retrouves cet espace, cette façon d’être dans la société et en lien avec les autres, il se passe beaucoup de choses. » Ainsi, en plus de retrouver du lien social et de sortir d’un possible isolement, prendre place dans une petite communauté en partageant un projet commun amène à « consolider les liens entre les membres du groupe »8 et de ce fait à favoriser la reconnaissance entre les un·e·s et les autres. Cette reconnaissance prend forme notamment en « se focalisant sur les points communs », comme l’évoque Muriel, en dépassant les différences et en repérant ce qui rassemble. Le fait de livrer son opinion, de faire part de sa trajectoire personnelle, de traverser ensemble des situations, des débats, des expériences qui font ressortir les points communs entre chacun·e, c’est-à-dire par exemple les valeurs, usages, loisirs, parcours de vie qui se rejoignent, conforte la production de reconnaissance mutuelle. Celui ou celle qui considère cette question comme anecdotique ne percevra pas qu’elle est pourtant au fondement de l’estime et de la confiance accordée entre tous les membres, si pas tou·te·s les citoyen·ne·s. Tel que le rappelle Muriel : « La confiance nait aussi du fait que la parole de chacun·e est respectée. »

Respecter la parole de tou·te·s et susciter la participation passent aussi par le biais de la médiatrice qui, par sa posture et ses outils, joue un rôle essentiel dans le collectif en assurant un certain « cadre » qui renforce la possibilité d’expression : « On réinvente le rôle du pouvoir aussi dans les groupes. [C’est-à-dire] qu’on est garant·e du cadre mais ce qui se passe à l’intérieur va émerger du groupe ».

C’est donc accompagnée de méthodes revendiquant un intense caractère démocratique que Muriel anime les groupes rencontrés. « Démocratie profonde », « sociocratie », « ouverture et clôture de l’atelier », « décision par consentement » … représentent ainsi des outils qui amènent à repartager les rôles de chacun·e, à donner une voix à la minorité, à redistribuer le pouvoir. Par « la valorisation et le développement des compétences et capacités d’agir des individus et des groupes »9, le pouvoir – habituellement détenu par la personne illustrant l’autorité et/ou par les participant·e·s les plus prolixes ou « charismatiques » – se retrouve ainsi reconfiguré, change de visage. Quand la lutte quotidienne pour la légitimité se solde par la disqualification, par le discrédit habituel, jouir d’espaces de reconnaissance, d’espaces qui offrent la possibilité de tirer profit d’un brin de pouvoir politique revêt sans grand doute une importance symbolique considérable pour les participant·e·s. Comme le note Muriel, « généralement, le groupe est intact du début à la fin »10. Les pratiques et « le renforcement de l’unité de groupe »11 n’y sont certainement pas étrangers.

Le recours à la culture

« Les musées sont gratuits les premiers dimanches du mois [mais] ils ne sont pas pour autant plus fréquentés par les personnes qui n’ont pas les moyens. Ça ne se joue pas que là. […] Il y a toute une série d’autres freins qui font qu’on ne s’y rend pas, qu’on ne s’y sent pas à sa place »12, nous exprime Muriel. Ainsi, susciter la participation peut aussi permettre de dépasser des difficultés qui s’accumulent à un autre niveau que le seul échelon financier.

Si la participation s’observe au sein du groupe, elle peut aussi apparaitre en dehors, tout en étant toutefois motivée par celui-ci. « Quand tu commences à sentir que tu fais partie d’une société, je pense que tu réalises que tu peux y participer », nous indique la médiatrice culturelle bruxelloise. Il y a effectivement, au fur et à mesure, un renforcement réciproque dans la relation : de l’individu au groupe et du groupe, montant en puissance, vers l’individu13.

Chaque participant·e est donc susceptible de gagner en capacité d’agir de manière autonome, ce qui peut alimenter sa propension à recourir à divers services et, ici, au secteur culturel. Car si Article 27 est surtout connu pour favoriser l’accès aux lieux culturels pour les publics bénéficiaires14 par la réduction du prix de tickets d’entrée, le travail de médiation dans les groupes agit comme complément – ou préalable – à cet accès financier en intervenant sur d’autres difficultés, fruits d’inégalités sociales.

Le travail avec les groupes permet dès lors de (ré)encourager le fait de recourir à son droit fondamental de prendre part à la vie culturelle15. Plus globalement, il équivaut à lutter contre les inégalités sociales et leurs conséquences en termes de conditionnement quotidien des formes « de perception, d’appréciation et d’action »16 des populations précarisées : tel que le revendique Muriel, « ça fait sens, la culture, et [c’est] en lien avec les émotions, penser le monde, voir le monde, réfléchir, ne pas rester en place, se questionner, débattre… ». Avec le concours de nombreux·ses acteurs·rices de médiation culturelle (à l’instar des relais culturels dans les associations) et de multiples effets déclencheurs, des membres du groupe investissent effectivement divers lieux culturels. Le fait de participer, de recourir aux offres culturelles permet de ce fait de s’ouvrir et de se sentir un minimum légitime quant aux différents codes qui régissent ces lieux, de dépasser les frontières symboliques les délimitant, donc de rencontrer des univers jusque-là inexplorés, et de contribuer à un important maillage culturel.

Occuper le maillage (socio)culturel

« Ce serait quoi une vie sans arts ? …
Ce serait sans lien
 »
. Muriel

La question du maillage et du tissage de liens peut se comprendre à travers les collaborations et partenariats développés par Article 27 et dans le cadre de la médiation culturelle. Cette « facilitation des rencontres » amène à tisser des liens entre des acteurs qui pourraient en d’autres circonstances ne jamais se rencontrer : artistes en tous genres, organisations sociales ou socioculturelles (comme l’alpha ou le FLE), travailleur·se social·e, formateur·rice/animateur·rice socioculturel·le, centres culturels, salles d’exposition, théâtres, populations précarisées, centres d’art contemporain, graphistes, imprimeries…

L’élaboration d’un projet suggère donc la mise en lien de la plupart de ces acteurs·rices mais aussi la découverte mutuelle, la suscitation d’intérêts ainsi que le travail de coopération qui prend cours afin de se mettre à la disposition du projet amené par le groupe. Muriel : « On essaie de s’associer systématiquement à un lieu culturel pour avoir aussi cette occasion de penser et réfléchir ce qu’est la culture dans un espace de culture. On a eu, par exemple, une collaboration avec l’Espace Senghor, Les Brigittines, le Jacques Franck… Donc là, il se passe aussi des rencontres, on rencontre l’équipe, on voit l’envers du décor, les équipes techniques s’investissent beaucoup pour le projet… et ça fait que toutes les présentations se passent aussi dans ces lieux-là quand le projet [est] terminé. Par exemple, le contenu de notre projet de livre “Fêtes ! Partage de cultures” a été exposé à l’Espace Senghor ».

Le caractère participatif peut aussi conduire les membres du groupe à intégrer les différentes mailles de la chaine de production : « [Par exemple,] le projet [de livre] sur les droits humains17, on l’a construit en allant jusqu’à l’imprimerie signer le bon à tirer, on l’a visitée, on a travaillé avec la graphiste qui est venue dans le groupe pour la mise en page, pour faire des maquettes… ».

Cette mise en mouvement et mise à disposition des acteurs·rices culturel·le·s pour le groupe peut aussi supposer la répercussion d’effets au sein du champ culturel. Le développement de projets de ce type présente, sous une autre face, à nouveau un caractère démocratique étant donné qu’ils conduisent les membres du groupe à obtenir une place, à constituer un chainon supplémentaire dans l’espace social de production de la culture. Cette forme de démocratie culturelle permet de prendre à revers la culture légitime18 par l’intégration des publics, de leur singularité, leurs points de vue, leurs pratiques et leurs conceptions de « la » culture.

L’intégration culturelle – qui comprend aussi la motivation des travailleur·se·s culturel·le·s à aller rencontrer les associations partenaires et leurs publics sur leur terrain – se différencie ainsi de l’assimilation, qui définit les publics en « destinataires passifs ». Elle fournit alors la possibilité à des groupes dont l’opinion est trop souvent disqualifiée de « participer à la constitution de leur expérience esthétique comme à celle de l’histoire des formes de leur pays »19.

Quand le projet se finalise, par exemple, par une exposition, on peut d’ailleurs sous-entendre que, l’espace d’un certain temps, ce sont « les publics de la médiation » qui ouvrent l’accès, qui offrent la possibilité aux citoyen·ne·s d’accéder à leur production culturelle, renversant un temps la tendance de l’accès et du recours.

Rendre audibles les prétendu·e·s « sans voix »

Atteindre ensemble l’aboutissement du projet sollicite l’expression de toutes et tous, de partir de leur vécu, que chacun·e puisse se livrer sur son parcours, ses perceptions, ses pratiques, son opinion, son quotidien ou son témoignage à propos de thèmes sensibles comme la violation des droits humains, la pauvreté, la guerre, le racisme, l’immigration… Ces moments, en plus de renforcer le groupe, peuvent prendre un aspect politique par la délivrance que suppose l’intégration au sein de cette petite communauté. Muriel estime à ce sujet :

« Ça te redonne aussi accès à ta propre parole, et donc ta parole est entendue. Tous ces lieux-là sont des lieux d’expression. Ce qu’on cherche à faire, c’est créer des espaces d’expression […] C’est rendre la parole. Et te donner ce sentiment – et plus que ça – d’être entendu·e. Et donc je pense que tu te sens plus faire partie d’une société et à partir de ce moment, tu peux te dire que tu peux y participer. Ça rend des choses possibles. Et il y a des personnes très engagées. Quand tu donnes la parole, il y a des personnes très engagées ».

D’une part, cette parole très engagée n’apparaitrait peut-être pas dans d’autres espaces sociaux, et c’est ici, dans le groupe de participant·e·s qu’elle émerge. On peut supposer que le fait que ce groupe constitue un « milieu social entièrement composé de confidents partageant la même expérience de domination »20 invite à cette capacité à parler librement.

Encourager l’apparition de discours engagés, revendicateurs, émettant un point de vue politique et les travailler de façon qu’ils s’agrègent pour donner corps dans un projet collectif offre la possibilité de déplacer le « texte caché de l’indignation »21 depuis les coulisses vers l’espace public ou via différents supports qui intègrent de nombreux·se·s autres acteur·rice·s. Que le projet se concrétise au final sous forme de vidéo, de livre, d’exposition, de pièce de théâtre…, le résultat est rendu accessible, voire « audible », pour d’autres individus, dont des représentant·e·s politiques.

Les projets articulent donc, en outre, autant une dimension artistique qu’une dimension politique. En s’assurant que la parole des membres du groupe – et la forme qu’elle prend – ne soit pas dénaturée et reste authentique, l’issue de ces projets débouche sur la libération de la parole de groupes sociaux disqualifiés, relégués au « second » plan de la représentation politique. La médiatrice culturelle pour les groupes d’alpha et FLE avance à ce propos : « C’est une façon de reprendre aussi un rôle dans la société, de pouvoir se rendre visible. Ça veut dire qu’on a une parole, qu’on a un avis, qu’on est citoyen·ne à part entière et donc c’est restituer aussi cette parole-là dans des espaces publics. […] Participer à des projets libère aussi la parole… Ça leur fait penser que, en fait, ils et elles ont aussi un avis sur l’espace public tel qu’il est organisé […] Donc il y a à la fois des choses de l’ordre de la revendication au sein de la société et à la fois la pratique artistique qui permet aussi de libérer des émotions. »

Le secteur culturel, réellement non essentiel ?

Tel que nous l’avons vu, la médiation culturelle amène à repenser la place des personnes analphabètes et, plus largement, des populations précarisées. Outre le déploiement de pratiques artistiques, cette médiation et ses outils conduisent à produire différentes dynamiques : le développement de lien social autour d’un projet collectif et la redéfinition du rapport au pouvoir, le recours à un droit fondamental comme la participation à la culture, la collaboration entre social et culturel, amenant les apprenant·e·s à être légitimes au sein du champ culturel, la valorisation du travail de fond mené par les partenaires, la révélation de discours politiques au sein du groupe, etc.

Ces multiples effets de la médiation culturelle – impossibles sans le concours des travailleurs·se·s social·e·s22, des artistes et des lieux culturels – font en outre ressortir l’opportunité de dépasser la traditionnelle opposition entre démocratisation et démocratie culturelles23. De dépasser donc l’opposition entre l’élargissement de l’accès (notamment financier) à la culture dans son état actuel et la diversification la plus hétérogène et la plus mouvementée possible du champ culturel par la contribution spécifique et légitimée de tous les profils socioéconomiques et socioculturels24. Comme le permettent d’entrevoir les photos qui illustrent cet article (p. 67 – photo du haut – et p. 77 – photo du bas à gauche), prises en temps de médiation ou d’intervention des groupes dans l’espace public, la définition de la culture selon des participants laisse d’ailleurs sous-entendre le caractère fortement hétérogène qu’elle peut revêtir, se détachant alors des standards de spécialistes.

Tel que l’exprime Muriel : « Toutes les définitions, toutes les paroles de chacun·e montrent bien le rapport intime à la culture, au plus profond de qui on est ».

Non essentiel, le secteur culturel ? Au vu des multiples effets relevés ci-dessus, cette qualification ne revient qu’à négliger la diversité qu’il peut accueillir, à ignorer sa capacité à « conduire les participant·e·s à éprouver pleinement leur humanité »25 à travers son panel d’expériences, à refuser de prendre en compte son potentiel à « intensifier le sentiment de vivre [produit par] tout acte créateur »26, à méconnaitre sa tendance à « faire société, une micro société [ayant] beaucoup d’implications » (Muriel), à faire fi de sa capacité à sortir des populations de l’isolement, à ne concevoir la culture que comme un objet de consommation prétendument à la portée de toutes et tous grâce aux technologies…

La définition du secteur culturel comme non essentiel est caractéristique de la vision froide, économiciste et donc méconnue qu’une partie du monde politique entretient avec de nombreux secteurs quand il n’en prend pas le pouls et n’en sollicite pas la participation directe dans le jeu de la concertation. Fonctionner par catégories binaires – essentiel ou non – conduit alors le pouvoir politique à se détacher des réalités vécues ainsi qu’à essentialiser, pour le coup, et à distinguer le superflu de ce qui mérite(rait) d’être considéré.


  1. Secteurs de l’alphabétisation (alpha), du Français langue étrangère (FLE), de la santé mentale, de l’Insertion socioprofessionnelle, des maisons de quartier, des maisons de jeunes, des maisons d’accueil… Leur « répartition » s’effectue en termes d’un·e médiateur·rice culturel·le d’Article 27 par secteur.
  2. Sous couvert d’arrêtés ministériels et de Comités de concertations contre la pandémie Covid-19, les autorités fédérales en sont venues à décréter certains secteurs essentiels et d’autres non essentiels.
  3. Voir le projet « Nous sommes des gens bien » https://bruxelles.article27.be/Nous-sommes-des-gens-bien
  4. Voir le projet « Notre groupe, les cultures se rencontrent » https://bruxelles.article27.be/Notre-groupe-les-cultures-se
  5. Voir le projet « Nous sommes les mêmes (?) » https://bruxelles.article27.be/1-groupe-12-participants-3
  6. Voir le projet « Fêtes ! Partage des cultures » https://bruxelles.article27.be/Comite-culturel-du-Pavillon-et-les
  7. Robert CASTEL, Les métamorphoses de la question sociale. Une chronique du salariat, Gallimard, 2016 [1ère édition en 1995], p.673.
  8. Francis LOSER, Les ateliers de création : une expérience à la croisée de l’esthétique et de l’altérité, in Vie Sociale, n°5, 2014/1, p.89.                 
  9. Marie-Hélène BACQUÉ & Carole BIEWENER, L’empowerment, une pratique émancipatrice ?, La Découverte, 2015, p.11.
  10. La durée habituelle de ses projets est d’une année académique.
  11. Francis LOSER, op. cit., p.90.
  12. Voir à ce sujet le plaidoyer d’Article 27 « Culture pour toutes et tous à Bruxelles. Lutter contre la précarité par la médiation culturelle » https://bruxelles.article27.be/Reseau-en-Reflexion-06
  13. Marie-Hélène BACQUÉ & Carole BIEWENER, op. cit., p.21.
  14. Pour plus d’informations, voir pp. 15-17 https://bruxelles.article27.be/IMG/pdf/art27bxl-rr06-plaidoyer-web-2.pdf
  15. Au regard de l’article 27 de la Déclaration universelle des Droits Humains https://article27.be
  16. Pierre BOURDIEU, Méditations pascaliennes, Seuil, 2003 [1ère édition en 1997], p.200.
  17.  Voir le projet « Nous sommes les mêmes (?) », op.cit.
  18. Celle qui est « légitimée par l’expertise des spécialistes » et dont on « en sélectionne les meilleurs formes » pour la diffuser. Joëlle ZASK, De la démocratisation à la démocratie culturelle, in Nectart, n°3, 2016/2, p.45.
  19. Ibid.
  20. James C. SCOTT, La domination et les arts de la résistance. Fragments du discours subalterne, Éditions Amsterdam, 2019 [1ère édition en 1990], p.217.
  21. Ibid., p.42.
  22. Dont le « conséquent travail de fond » (Muriel) est préalable et rendu visible par la médiation culturelle
  23. Céline ROMAINVILLE, Démocratie culturelle et démocratisation de la culture, in Repères, n°4-5, 2014.
  24. Avec la démocratie culturelle, il est donc question d’« une conception politique du phénomène culturel » (ibid., p.15) pour laquelle l’animation culturelle et l’éducation permanente occupent une place décisive et à travers laquelle « la culture est action permanente de l’homme pour améliorer sa nature et son milieu et [est la] mise en commun des résultats de cette action » (ibid., p.16).
  25. Francis LOSER, op. cit., p.83.
  26. Ibid., p.87