Lorsqu’une personne a vécu la scolarité obligatoire et qu’à l’âge adulte, elle se trouve en difficulté de lecture et d’écriture, l’hypothèse d’une déficience cognitive vient rapidement à l’esprit, renvoyant les causes du côté du déficit individuel, congénital, (quasi) irréductible.
Face à cette hypothèse, Lire et Écrire a opté, aux côtés d’autres acteurs de l’éducation, pour le pari du « Tou·te·s capables », reconnaissant de manière inconditionnelle les capacités de chacun·e à s’approprier les langages fondamentaux (oral, écrit, mathématiques), à acquérir des savoirs multiples, à analyser et agir pour une société plus juste et plus solidaire.
Pari pédagogique qui nous mobilise et guide nos actions, le « Tou·te·s capables » ne nous donne pas pour autant une garantie de résultat. Mais il constitue la seule voie possible pour garder le cap des objectifs de l’alphabétisation populaire.
Par différentes portes d’entrée, les articles de ce Journal de l’alpha décortiquent le « Tou·te·s capables » et ouvrent des pistes pour le mettre en œuvre au quotidien.