Si Lire et Écrire estime que 10% des personnes en Fédération Wallonie-Bruxelles sont analphabètes, qu’en est-il dans les pays voisins ? Un état des lieux des enquêtes quantitatives menées en France, en Angleterre et en Allemagne notamment a fait l’objet en 2012 d’un numéro du Journal de l’alpha1. Comment ces données ont-elles évolué depuis ? Cet article a pour but d’analyser l’évolution du taux de personnes en difficulté de lecture-écriture dans un de nos pays proches : l’Allemagne. Et de cerner les caractéristiques des personnes concernées (genre, statut socioprofessionnel…).
La nécessité d’une enquête spécifique
Depuis les années 90, l’OCDE a développé et mené de grandes enquêtes internationales ayant pour objet d’évaluer les capacités des adultes à comprendre et à utiliser l’information écrite (littératie) et chiffrée (numératie). Ces enquêtes novatrices ont mesuré directement les compétences via des tests standardisés dans de nombreux pays et à plusieurs reprises2 chez des adultes âgés entre 16 et 65 ans. Dans ces dernières, l’OCDE s’est attelée à définir les « compétences-clés » nécessaires au développement de « l’économie de la connaissance » et a fixé des niveaux de compétences3. En 2012, 17,5% de la population allemande a un faible niveau de compétences en littératie et 18,4% en numératie4. Comme l’a souligné Catherine Bastyns5, ces enquêtes ont contribué à la prise de conscience qu’une proportion importante d’adultes a des compétences très faibles quant à l’écrit ou d’autres savoirs de base et ont amené, par conséquent, de nombreux pays participants à développer d’importants programmes de formation pour adultes. Toutefois, ces dernières ont fait l’objet de nombreuses critiques méthodologiques : surinterpération des résultats, exclusion de l’échantillon des personnes les plus démunies face à l’écrit, etc. Dans ce contexte, l’Allemagne a chargé son Institut national de statistiques de réaliser sa propre enquête afin de développer une mesure des compétences en lecture-écriture plus adéquate et prenant en compte les adultes en grande difficulté : l’enquête Level One (LEO). Deux éditions de l’enquête ont eu lieu : en 2010 et en 2018.
Une enquête à 4 niveaux
L’enquête LEO est réalisée auprès d’un échantillon aléatoire de personnes adultes vivant en Allemagne âgés de 18 à 64 ans (entre 7000 et 8500 personnes pour chaque édition). Entre 2010 et 2018, l’enquête a considérablement évolué, à plusieurs niveaux.
Des objectifs élargis, une méthodologie révisée
Dans l’édition de 20106, un bref entretien préliminaire organisé en face-à-face permet de relever les caractéristiques sociodémographiques de la personne et quelques exercices simples (puzzle) lui sont ensuite présentés. Si la personne rencontre des difficultés à ce niveau, un livret d’exercices adapté à un public ‘alpha’ lui est proposé afin de tester ses compétences en lecture-écriture. L’objectif principal consiste à quantifier la proportion de personnes « analphabètes ».
L’enquête de 20187 a souhaité renforcer l’entretien préliminaire par un questionnaire interrogeant les pratiques de la vie quotidienne au regard de la maîtrise des compétences de base. Ce module, effectué en face-en face, repose sur l’auto-évaluation des répondants et porte sur divers aspects : mobilité, finances, numérique, politique, santé, formation continue et immigration. Combiné au test de compétences (livret d’exercices), cette enquête poursuit désormais ainsi un 2ème objectif : étudier la façon dont le niveau d’alphabétisation interagit avec la fréquence d’utilisation de certaines pratiques.
De l’analphabétisme fonctionnel à la faible alphabétisation
- Le test de compétences en lecture-écriture destiné aux public alpha, commun aux deux éditions, échelonne ses exercices sur 4 niveaux, de l’Alpha 1 à l’Alpha 4 :
- Alpha 1 : les personnes peuvent lire ou écrire des lettres ;
- Alpha 2 : les personnes peuvent lire ou écrire des mots individuels mais pas des phrases entières ;
- Alpha 3 : les personnes peuvent lire ou écrire des phrases simples, mais pas du texte continu, même bref ;
- Alpha 4 : les personnes font fréquemment des erreurs lorsqu’on leur propose de lire ou d’écrire une phrase composée de mots simples et courants.
L’édition de 2010 alignait sa terminologie sur les définitions données par l’Unesco de l’analphabétisme et de l’analphabétisme fonctionnel qui désignent des situations et personnes dont les compétences en lecture et en écriture sont inférieures au minimum requis pour fonctionner en société. Ainsi, les personnes réussissant les exercices du niveau 1 et/ou 2 étaient désignées « analphabètes au sens strict » et celles réussissant les exercices de niveau 1 à 3 étaient « analphabètes fonctionnelles »8. Cette vision de l’analpha-bétisme a fait l’objet de vifs débats en Allemagne durant cette décennie. Elle a été jugée stigmatisante et inadéquate dans le contexte de l’éducation des adultes9. L’alphabétisation est à présent considérée et définie10 comme une pratique sociale qui varie d’un contexte à l’autre, voire d’une personne à l’autre. L’enquête de 2018 utilise donc les termes « faible niveau d’alphabétisation » ou « adultes peu alphabétisés » pour désigner les personnes relevant des trois premiers niveaux d’Alpha (Alpha 1-3).
Level One 2010 | Level One 2018 | ||
Alpha 1 | Analphabétisme au sens strict | Analphabétisme fonctionnel | Faible niveau d’alphabétisation |
Alpha 2 | |||
Alpha 3 | |||
Alpha 4 | Faibles compétences à l’écrit | Fréquentes erreurs écrites |
Comparatif des différentes situations et conventions d’analphabétisme selon les 2 éditions de l’enquête
Quels résultats ?
Niveau Alpha | 2010 | 2018 |
Alpha 1 | 0,6% | 0,6% |
Alpha 2 | 3,9% | 3,4% |
Alpha 3 | 10,0% | 8,1% |
Alpha 1-3 | 14,5% | 12,1% |
Alpha 4 | 25,9% | 20,5% |
L’enquête de 2018 met en évidence que 12,1% des adultes germanophones ont un faible niveau d’alphabétisation (Alpha 1-3), ce qui représente 6,2 millions d’Allemands. Moins de 1% des adultes se situent au niveau Alpha 1 (c’est-à-dire qu’ils n’atteignent pas le niveau du mot) et 3,4% au niveau Alpha 2 (n’atteignent pas le niveau de la phrase) ; concernant ainsi quelque 300 000 et 1,7 millions d’adultes. 20,5% de la population fait des erreurs écrites fréquentes. Le tableau montre également que la proportion d’adultes en difficulté avec l’écrit, quelque soit le niveau, a diminué par rapport
à 2010.
Quelles caractéristiques11 ?
Dans cette section, nous analyserons le profil des adultes peu alphabétisés, relevant des trois premiers niveaux d’alpha de l’enquête. Nous nous limiterons aux facteurs les plus discriminants, les plus marquants.
Genre
2010 | 2018 | |
Hommes | 60,3% | 58,4% |
Femmes | 39,7% | 41,7% |
Total | 100% | 100% |
Les résultats montrent que, pour les deux éditions, les hommes sont plus nombreux que les femmes à avoir un faible niveau d’alphabétisation (alpha 1-3). La proportion d’hommes a légèrement diminué entre 2010 et 2018. Ces résultats contrastent avec notre public d’apprenants en alphabétisation à Lire et Écrire, composé majoritairement de femmes12.
Age
2010 | 2018 | |
18-29 ans | 19,9% | 19,5% |
30-39 ans | 20,6% | 23,7% |
40-49 ans | 27,0% | 20,6% |
50-64 ans | 32,6% | 36,3% |
Total | 100% | 100% |
Nous pouvons constater que les deux groupes les plus âgés (40-49 ans et 50-64 ans) cumulent plus de 55% des adultes peu alphabétisés, toutes éditions confondues. La cohorte des 30-39 ans représente entre 20 et 24% de cette population et le taux des plus jeunes (18-29 ans) concernés atteint presque les 20% ! L’écart de performances entre les plus jeunes et les plus âgés peut s’expliquer, classiquement, comme l’effet d’une dégradation des compétences au cours de la vie, du fait du vieillissement naturel des compétences cognitives ou de leur moindre utilisation dans la vie quotidienne. C’est ce que l’on nomme « l’effet cycle de vie »13. Ce dernier est surtout visible à partir de 50 ans, ce que ces données semblent corroborer, même si celui-ci ne s’avère pas très prononcé. Par ailleurs, si l’on compare les 2 éditions, le haut taux de jeunes concernés n’a pas diminué significativement, contredisant l’hypothèse populaire comme quoi les jeunes générations ne seraient plus touchées par cette situation…
Education formelle
Le tableau suivant met en évidence le plus haut diplôme d’éducation formelle obtenu par les personnes peu alphabétisées. Le système éducatif allemand14 s’organise comme suit : l’école primaire (Grundschule) comporte 4 années et accueille les enfants âgés en moyenne entre 6 et 9 ans ; l’enseignement secondaire inférieur (Hauptschule) accueille les adolescents ensuite pendant 5 ans ; l’enseignement intermédiaire (Mittlerer Schulabschluss) s’adresse à ceux âgés de 16 ans et l’enseignement secondaire supérieur (Abitur) les mène jusqu’au Baccalauréat.
2010 | 2018 | |
Enseignement secondaire supérieur (18-19 ans) | 12,3% | 16,9% |
Enseignement secondaire intermédiaire (16 ans) | 18,9% | 18,5% |
Enseignement secondaire inférieur (15 ans) | 47,7% | 40,6% |
Pas de diplôme | 19,3% | 22,3% |
En cours de scolarité ou non spécifié | 0,6% | 1,6% |
Total | 98,8% | 100% |
L’un des stéréotypes les plus véhiculés est que les personnes peu alphabétisées sont peu diplômées et ont quitté l’école très prématurément. Or, l’enquête LEO montre que la plupart d’entre elles sont diplômées d’un certain degré de l’enseignement secondaire. 40,6% ont obtenu un certificat d’enseignement secondaire inférieur en 2018 et près de 17% sont certifiées de l’enseignement supérieur, un taux en hausse par rapport à l’enquête de 2010. 22,3% d’entre elles n’ont pas de diplôme.
Statut socioprofessionnel
2010 | 2018 | |
Travailleurs | 56,9% | 62,3% |
Sans emploi | 16,7% | 12,9% |
Au foyer | 10,1% | 8,1% |
Retraité | 6,3% | 5,6% |
Autres | 11,1% | 11,0% |
Total | 100% | 100% |
Un autre stéréotype commun sur les adultes peu alphabétisés est que la majorité d’entre eux « sont des assistés », dépendant du chômage ou de l’aide sociale. Les résultats montrent une réalité bien éloignée de cette image. Presque 2/3 des adultes ayant un faible niveau d’alphabétisation travaillent ; 45,5% comme employé et 40,1% comme ouvrier. Ces derniers chiffres sont toutefois à relativiser si l’on prend en compte leur représentativité dans l’ensemble de la population. Il apparait ainsi que les ouvriers sont surreprésentés parmi les adultes peu alphabétisés et les employés sous-représentés : 18,4% de la population allemande a un statut d’ouvrier et 62,1% un statut d’employé. Le « travail précaire » est également plus fréquent dans ce groupe que dans l’ensemble de la population : mini-job15, salaire moins élevé, insécurité d’emploi, …
L’analyse de l’évolution des données au regard des taux nationaux nous offre une image contrastée du taux de chômage chez les adultes peu alphabétisés en Allemagne. Entre 2010 et 2018, le taux de personnes sans emploi a baissé de 6,4% au niveau national et de 3,8% dans le groupe des adultes peu alphabétisés… Les difficultés de lecture et d’écriture continuent donc d’impacter, sans surprise, l’accès à l’emploi et/ou son maintien.
Pratiques en littératie
L’enquête LEO de 2018 avait pour second objectif de rendre compte et d’analyser les pratiques des adultes peu alphabétisés dans plusieurs domaines de la vie quotidienne : mobilité, finances, numérique, politique, santé, formation continue, immigration. Nous nous en tiendrons, dans cet article, aux constats principaux16.
Il en ressort que ces adultes contournent leurs difficultés de lecture et d’écriture en choisissant des pratiques moins textuelles voire orales ou en cherchant à bénéficier d’une assistance/soutien. Concernant les pratiques numériques, ils recourent davantage aux messages vocaux et communiquent peu par mail. Ils utilisent majoritairement leurs smartphones et utilisent peu l’ordinateur. Ces résultats sont corroborés par d’autres études, belges ou françaises17. Par ailleurs, ils emploient nettement moins la banque en ligne que la population générale et demandent plus fréquemment assistance à leur familles/proches ou à des employés de la banque en question. Lorsqu’ils recherchent des informations liées à la santé, les adultes peu alphabétisés vérifient les instructions de dosage écrites moins souvent. Mais lorsqu’ils consultent un médecin ou un pharmacien pour connaître les maladies et leur traitement (une pratique non basée sur un texte mais en face à face), la différence observée avec la population totale disparaît presque. Les pratiques écrites peuvent être parfois substituées et contournées par d’autres pratiques par ces personnes lorsque cela est possible. Dans ce contexte, les chercheurs allemands soutiennent que la dématérialisation croissante des services s’avère être une source de difficultés et d’exclusion pour ces adultes, à l’instar de ce qui s’observe dans de nombreux pays européens.
En conclusion
En 2018, 12,1% des adultes allemands ont un faible niveau de compétences en lecture et écriture soit 6,2 millions d’habitants. Ce taux est en diminution par rapport à celui de 2010, montrant une évolution positive de la faible alphabétisation en Allemagne. Cette diminution ne peut s’expliquer par une plus grande participation à des cours d’alphabétisation et d’éducation de base. Les centres d’éducation pour adultes, les «Volkshochschulen » affichent des taux de participation de 0,7% des adultes. Néanmoins, les adultes peu alphabétisés sont 28% à participer à d’autres types de formation continue selon l’enquête…
Les auteurs avancent que la démocratisation de l’enseignement et l’élévation des niveaux de diplôme dans la population y ont joué le rôle principal. Cette diminution est toutefois à prendre avec précautions étant donné que l’enquête de 2018 exclut de son échantillon les personnes ne maitrisant pas suffisamment l’oral pour pouvoir répondre au questionnaire portant sur les pratiques quotidiennes. Les migrants vivant dans des logements collectifs n’ont pas fait partie non plus de l’échantillon. L’enquête dévoile également que l’âge auquel les personnes ont immigré en Allemagne exerce une forte influence sur leur maitrise de la lecture et de l’écriture en allemand écrit. Parmi les personnes qui ont émigré en Allemagne avant la fin de l’école primaire, environ 16 % ont de faibles compétences en lecture et en écriture. Chez celles qui ont immigré à l’âge de 31 ans ou plus, cette proportion s’élève à 50 % environ.
En outre, la composition de ce groupe n’a pas fondamentalement changé entre 2010 et 2018. Il comprend plus d’hommes que de femmes, plus de personnes âgées que de jeunes. La plupart d’entre eux travaillent et détiennent un certain degré de certification scolaire (1er degré du secondaire). Cette enquête remet en cause certains stéréotypes communs véhiculés sur les personnes analphabètes et nous offre une vision assez éloignée de notre public d’apprenants à Lire et Écrire où les femmes sont plus nombreuses que les hommes, où le taux de travailleurs s’élève à 5% et où la plupart d’entre eux sont scolarisés sans diplôme…
Ces résultats nous invitent à jeter un autre regard sur l’analphabétisme et à nous questionner sur notre propre public : les caractéristiques socio-démographiques du public analphabète qui vient en formation sont-elles différentes de celles du public ne venant pas en formation ? En définitive, ces statistiques internes sont-elles représentatives de l’analphabétisme en Fédération Wallonie-Bruxelles ? Seule une enquête mesurant les compétences de base au sein de la population générale permettrait de répondre à cette question et d’estimer l’analphabétisme. Mais pour l’instant, la Fédération Wallonie-Bruxelles refuse de s’engager et de financer une enquête de cette ampleur… Comme le souligne Catherine Bastyns18, le compteur reste bloqué…
- Voir : Journal de l’alpha 185 : Des chiffres pour l’alpha, Que nous apprennent les enquêtes statistiques ? Septembre-Octobre 2012, https://lire-et-ecrire.be/Journal-de-l-alpha.
- Ces enquêtes se dénomment l’enquête IALS (de 1994 à 1998), l’enquête ALL (de 2003 à 2008) et PIAAC (2012 et 2022). Voir : https://www.oecd.org/fr/competences/.
- Son questionnaire est construit autour d’exercices interactifs portant sur des situations quotidiennes à résoudre sur ordinateur. Dans chaque domaine, il y a des échelles, divisées en six intervalles, correspondant chacun à un niveau de compétence (niveau inférieur à 1 et niveaux 1 à 5). Le faible niveau de compétence englobe ceux dont les performances atteignent ou se situent en dessous du niveau 1.
- OECD, Adult Education skills, PIAAC, 2012, Education GPS : Germany, https://gpseducation.oecd.org/CountryProfile?.
- Catherine BASTYNS, IALS, ALLS et PIAAC, Les enquêtes de l’OCDE sur la littératie et les compétences des adultes font-elles avancer la cause de l’alpha ? in Journal de l’alpha, n°185, Septembre 2012, pp.26-39, https://lire-et-ecrire.be/IMG/pdf/ja185_des_chiffres_pour_l_alpha.pdf.
- Anke GROTLUSCHEN, Wibke RIEKMANN, LEO : level one study. Literacy of adults at the lower rungs of the ladder, 2011, Universität Hamburg, https://leo.blogs.uni-hamburg.de.
- Anke GROTLUSCHEN, Klaus BUDDEBERG, Gregor DUTZ, Lisanne HEILMANN, Christopher Stammer, LEO 2018 : living with low literacy, Universitat Hanbourg, 2019, https://leo.blogs.uni-hamburg.de/wp.
- Catherine Bastyns consacre un article à cette édition de l’enquête dans le Journal de l’alpha n°185. Voir : https://lire-et-ecrire.be/Journal-de-l-alpha-185-Des-chiffres-pour-l-alpha.
- Pour plus d’informations, voir : Ulrich STEUTEN, Steuten, Literalität und Stigma, in Hessische Blätter für Volksbildung, 2, 2014, pp. 125–135, https://www.fachportal-paedagogik.de.
- Anke GROTLUSCHEN, Zur Auflosung van Mythen. Eine theoretische Verortung des Forschungsansatzes lea. – Literalitätsentwicklung von Arbeitskräften. in Grotlüschen Anke et al. (eds.): Literalitätsentwicklung von Arbeitskräften. Münster : Waxmann, 2011, pp. 12–39.
- Anke GROTLUSCHEN, Klaus BUDDEBERG, Gregor DUTZ, Lisanne HEILMANN, Christopher STAMMER, Results from the second German literacy survey, in European journal for Research on the Education and Learning of Adults, n°11, 2020, pp.127-143.
- En 2023, par exemple, 65% des apprenants de Lire et Écrire étaient des femmes contre 35% d’hommes. Voir : https://lire-et-ecrire.be/Statistiques-2023.
- Fabrice MURAT et Thierry ROCHER, l’évolution des compétences des adultes : effet « génération » et effet « cycle de vie », in Economie et Statistique, n°490, 2016, https://www.insee.fr/fr/statistiques/.
- Voir : https://www.make-it-in-germany.com/fr/.
- Le « mini-job » est, selon la sécurité sociale allemande, une relation d’emploi avec un salaire absolu faible, c’est-à-dire moins de 538 euros par mois, pour 43,35 heures par mois, et caractérisée par une moindre protection sociale (couverture maladie optionnelle, faible droit à la retraite, etc.). 5,3% de la population allemande est concernée.
- Pour de plus amples informations, voir : enquête LEO 2018
- Voir Iria GALVAN CASTANO, Adultes en difficulté avec l’écrit, quels accès et quels usages ?, Lire et Écrire Bruxelles, 2019, https://lire-et-ecrire.be/Adultes-en-difficulte-avec. Voir en France : Dominique PASQUIER, L’Internet des familles modestes : enquête en France rurale, École des mines, 2018.
- Voir l’édito du Journal de l’alpha consacré aux enquêtes statistiques, https://lire-et-ecrire.be/Journal-de-l-alpha-185-Des-chiffres-pour-l-alpha