Entre l’école et les familles populaires, les relations sont plutôt tendues : incompréhensions et préjugés rythment fréquemment les échanges. Cet article propose une lecture des difficultés présentes au sein de ces relations tout en mettant en avant les facteurs qui y participent et les pistes d’action défendues par la Coalition des parents des milieux populaires pour y remédier.

Ecole et familles populaires : des liens à reconstruire

Aurélie Leroy, Lire et Écrire Communauté française

Il y a peu de parents démissionnaires,
Il y a par contre des parents désorientés
Ou qui se sentent impuissants,
Ce qui n’est pas la même chose
Bernard Bier, Sociologue et chercheur à l’INJEP

Notre système scolaire est inégalitaire. De nombreuses recherches montrent que les enfants des milieux populaires sont davantage en échec que ceux provenant des milieux plus favorisés1. L’école sélectionne et exclut sur base de l’origine sociale. Dans ce contexte, améliorer les relations entre les familles populaires et l’école constitue un enjeu essentiel pour lutter contre l’échec scolaire et la reproduction de l’analphabétisme.

C’est autour de cet enjeu que la « Coalition de parents de milieux populaires et d’organisations qui les soutiennent pour changer l’école » se mobilise depuis plusieurs années. Regroupant une quarantaine d’associations bruxelloises dont des associations d’alphabétisation et quelque 500 parents, cette coalition porte les intérêts des enfants et des parents de milieux populaires face à l’école. Des groupes de paroles y sont organisés pour partager les difficultés vécues autour de la scolarité des enfants et trouver des solutions pertinentes. Cette coalition est aussi un espace de construction d’une parole collective, faite d’expériences et d’analyses du fonctionnement du système scolaire, qui sera ensuite portée à un échelon politique et sociétal. La question de la communication entre l’école et les familles populaires constitue leur axe de travail et d’action prioritaire depuis 2018. Cet article se base sur leurs constats2,3 et revendications.

Les parents des enfants des milieux populaires : démissionnaires ?

Le rôle de l’école est de plus en plus important dans notre société actuelle. Comme le met en évidence Pierre Périer, « Depuis les années 1980, la montée des difficultés d’accès à l’emploi et les exigences nouvelles de qualification ont accentué le rapport d’interdépendance entre les familles et l’école. Celle-ci en appelle davantage à l’investissement et à la participation des parents selon un modèle de relation, le partenariat, inventé et institué par elle »4. Résultat, l’école demande aux parents de s’impliquer davantage dans le soutien aux apprentissages et le suivi scolaire de leurs enfants. De leur côté, les parents des milieux populaires attendent que l’école prépare leurs enfants à un avenir meilleur que celui qu’ils ont vécu et espèrent que celle-ci les aidera à sortir de la précarité.

Si, de prime abord, ces attentes peuvent paraitre complémentaires, le dialogue entre les équipes scolaires et les parents des milieux populaires est souvent difficile, notamment parce que les premières attribuent aux parents la plus grande responsabilité de l’échec scolaire de leurs enfants. « Les parents n’aident pas les enfants à faire leurs devoirs » ; « Les parents ne font pas lire leur enfant régulièrement » ; « Les enfants n’apprennent rien à la maison. Ça n’ira jamais» ; « Les parents laissent tout faire. Les enfants sont trop souvent face aux écrans» ; « Ils ne s’impliquent pas dans la scolarité de leurs enfants, pour eux, la scolarité, ce n’est pas important », témoignent les parents de la Coalition.

Ces discours reflètent la théorie du handicap socio-culturel5, souvent avancée par les acteurs de l’enseignement, et qui attribue l’échec au milieu familial dont l’enfant est issu : manque de soutien des parents aux apprentissages, manque d’intérêt pour l’école, niveau de lecture moindre… sans remettre en cause le système qui
le produit.

Les parents de milieux populaires sont-ils réellement peu investis dans la scolarité de leurs enfants voire démissionnaires ? Non, c’est même l’évidence inverse selon la Coalition. Leur retrait apparent cache un réel souci pour la réussite scolaire de leurs enfants. « Nombre d’entre eux mettent par exemple leurs enfants en école de devoirs, parce qu’ils se disent incapables de les aider, et beaucoup aussi se disent prêts à payer, malgré leur situation financière modeste, pour trouver une bonne école. Les problèmes qu’ils rencontrent le plus, et qui expliquent sur le plan scolaire cette distance, touchent au fait qu’ils ignorent fondamentalement ce que l’école attend d’eux ou qu’ils se sentent peu reconnus par elle ».

L’école favorise les classes supérieures

L’école, au travers du langage scolaire, des pratiques pédagogiques ou encore du fonctionnement organisationnel véhicule des normes, des valeurs qui peuvent entrer en confrontation avec les normes et valeurs des parents issus de différents groupes sociaux. Ainsi, selon l’appartenance sociale, l’école ne sera ni perçue ni vécue de la même manière6. L’école, expliquent Pierre Bourdieu et Jean-Claude Passeron7, privilégie les valeurs et le langage des classes supérieures et favorise les enfants appartenant à ce milieu. Selon ces auteurs, l’école véhicule une culture très éloignée des milieux populaires, exerçant une violence symbolique sur les enfants issus de ces derniers. Les groupes sociaux plus favorisés seront plus à l’aise avec les codes et normes de l’école ; les attentes scolaires leur seront davantage plus familières. Cette familiarité permet à ces familles de s’identifier aux valeurs de l’école et de se sentir reconnues comme légitimes. A l’inverse, pour les milieux populaires, cette familiarité aura plus de chances de faire défaut8.

Mais comment les parents des enfants des milieux populaires perçoivent-ils l’école ? Quelles sont leurs attentes ? En quoi sont-elles différentes ou éloignées des attentes que l’école formule envers eux ? Et en quoi alimentent-elles le crédo de la démission parentale ?

Ecole et familles populaires : un malentendu ?9 

Les parents tout d’abord ne sont pas neutres vis-à-vis de l’école. Ils apportent avec eux leur vécu scolaire, leurs représentations de l’école, de l’enseignant, etc. Parmi ces parents, certains ont eu une scolarisation très courte, d’autres une scolarité difficile. Par conséquent, ils peuvent exprimer une méfiance, de la honte voire une crainte vis-à-vis de l’équipe scolaire. Certains ont des difficultés à soutenir leurs enfants dans leurs devoirs car ils se sentent incompétents dans le suivi scolaire ou parce que la charge est trop importante pour eux.

Ces faits sont souvent méconnus et peu pris en compte par les enseignants. Pourtant, l’aide dont les enfants peuvent bénéficier à la maison joue dans l’accomplissement des devoirs et donc dans la réussite scolaire. « Si tout ce qui doit être fait pour l’école était fait à l’école, ce serait tellement mieux pour nous et pour nos enfants. Si on pouvait tenir compte de notre réalité et réfléchir ensemble à d’autres solutions… », clament les parents de la Coalition. L’impossibilité d’aider les enfants dans leurs apprentissages est fréquemment interprétée par les enseignants comme une forme de démission parentale. Les parents peuvent être aussi confrontés à des difficultés financières qui déteignent sur la relation avec les acteurs de l’école : « Souvent, ceux qui s’occupent de nos enfants ne se rendent pas compte de notre situation et de nos limites ».

Le sens des activités pédagogiques, des apprentissages est ensuite peu explicité. « Que font-ils à l’école avec nos enfants ? » ; « Ils jouent souvent plutôt que travailler. Aujourd’hui, ils ont passé la journée à faire un gâteau » ! Pour les familles populaires, l’école doit surtout permettre l’acquisition des savoirs fondamentaux qui leur seront utiles dans leur vie quotidienne et dans l’accès à un métier10 ; le jeu faisant partie d’un autre registre. Ces attentes peuvent entrer en contradiction avec celles des enseignants porteurs d’autres logiques pédagogiques. Ne communiquant pas sur les objectifs d’apprentissage des activités sortant du cadre « purement scolaire » (sorties, jeux, etc.), les parents en viennent à les percevoir au travers de ce que leurs enfants disent, sans comprendre les finalités pédagogiques visées. Les parents ne souhaitent pas « se mêler du pédagogique, mais seulement comprendre ce qui est fait à l’école. Et cela, pour pouvoir, à leur tour, soutenir les apprentissages en famille. Par ailleurs, ils attendent, pour eux-mêmes et leurs enfants un minimum de respect, de ne pas être catalogués ».

Des modèles de communication qui ne favorisent pas les milieux populaires

Comme le souligne Pierre Périer, « A travers ses attentes et modèles de communication, l’école présuppose des parents à égalité pour s’emparer d’un enjeu (la scolarité de l’enfant) et adopter un rôle qui impliquent en réalité des dispositions, ressources et compétences que tous ne possèdent pas »11.

Les parents perçoivent les attentes de l’école au travers des supports de communication tels que le journal de classe, les courriers, le projet pédagogique, le règlement d’ordre intérieur, etc. Comme le souligne la Coalition, la communication privilégiée en milieu scolaire est très souvent écrite, formelle et plonge dans l’incompréhension les parents ne maitrisant pas facilement internet ou de manière fluide la langue française. Les informations deviennent ainsi difficiles d’accès. De nombreux documents mobilisent un langage technique que tous ne possèdent pas. « Les parents ne signent pas les journaux de classe et ne lisent pas les papiers qu’on leur envoie. Les parents ne comprennent rien du fonctionnement de l’école et ce n’est pas faute de leur expliquer… » entendent fréquemment les parents des milieux populaires. Mais « quand on ne sait pas lire ou juste un peu, ce n’est pas facile de suivre et de comprendre ce qu’on nous veut, ce qu’on doit faire. Il faudrait y réfléchir avec l’école, en début d’année », mettent en évidence ces derniers. Il y a aussi le sentiment d’être regardé autrement qui complique l’échange avec l’école. « Les parents qui ne parlent pas bien le français sont regardés autrement. Nous sommes juste des étrangers… ».

Les supports de communication employés par l’école sont peu adaptés aux familles populaires car le type d’écrit véhiculé est peu ou pas pratiqué par ces dernières12. Celles-ci privilégient les modes d’échanges spontanés et informels qu’elles pratiquent davantage. « Le modèle dominant dans l’institution des rapports entre les familles et l’école (documents d’information, réunions, rencontres interindividuelles sur rendez-vous, …) s’adresse en réalité à un sous-ensemble de parents », affirme Pierre Périer.

Ouvrir le dialogue avec l’école

« Au début, on fait confiance à l’école et aux professeurs : on pense qu’ils doivent savoir ce qui est bon pour nos enfants. Mais après, souvent, la confiance s’en va parce que ça ne se passe pas très bien et qu’on a l’impression qu’il y a du mépris pour nous. Comment faire pour que les professeurs nous comprennent ? »

Ne maitrisant pas ou peu les codes de l’école, et ce d’autant plus pour les parents en difficulté de lecture et d’écriture, les parents des milieux populaires peuvent se sentir impuissants et par conséquent se tenir à l’écart par peur d’être stigmatisés. Lorsque le sentiment de ne pas être pris en compte, d’être méprisés se répète, la honte, la colère, la distance ou le différend peut s’installer, dressant les enseignants contre les parents.

Du côté de l’équipe scolaire, le recours au thème de la démission parentale s’en trouve renforcé. Les écarts constatés par rapport à la culture scolaire sont évalués fréquemment en termes de manques. « Face aux familles populaires, (…) la tentation de l’école a toujours été de redresser leur comportement »13. Dès lors, l’équipe scolaire pense généralement que la lutte contre l’échec scolaire passe par une transformation des familles de manière à ce que leurs pratiques soient davantage en conformité avec le modèle du « bon parent » (modèle défini par l’équipe scolaire elle-même).

Les parents de la Coalition appellent à la nécessité d’échanges, de respect, d’écoute, d’encouragements, et enfin, à la nécessité d’obtenir des explications claires pour avoir une bonne compréhension de ce qui est fait et demandé à/par l’école. Le problème principal étant que « L’école ne nous voit pas comme des partenaires qui collaborent pour la réussite de nos enfants ».

Construire un réel partenariat entre l’école et les familles populaires

Construire un réel partenariat nécessite de collaborer avec les familles :

  • sans vouloir les changer ;
  • en respectant qui elles sont ;
  • en essayant de comprendre pourquoi et comment elles sont ce qu’elles sont14.

C’est dans ce sens que la Coalition des parents des milieux populaires a émis une série de propositions qu’elle a soumises au cabinet du Ministre de l’Enseignement obligatoire afin de lutter contre l’échec scolaire des enfants des milieux populaires15. Elle plaide pour la constitution d’une coalition durable de parents de milieux populaires et des acteurs travaillant avec eux et mobilisés à leurs côtés sur la question des inégalités scolaires. Celle-ci permettrait de constituer un rapport de force pour changer l’école.

Elle défend la mise en place d’un « lieu, de moments dans les écoles, pour se rencontrer, se parler, se reconnaitre, pour comprendre les différences de codes entre l’école et les familles, pour dire quand ça ne va pas et aussi quand ça va bien, pour chercher des solutions ensemble, pour que l’école comprenne les parents et que les parents comprennent l’école ». Elle demande la présence d’un interlocuteur avec qui pouvoir discuter au quotidien (par téléphone ou en direct) de ce qui se passe et de ce que les familles ne comprennent pas. Et lorsque se pose le choix d’orienter leurs enfants vers la filière d’enseignement spécialisée ou professionnelle, « d’être informées à temps, d’avoir leur mot à dire, et de l’aide gratuite pour prendre leur décision » en toute connaissance de cause.

La Coalition revendique également la construction d’un Conseil de participation « qui fasse une place aux questions, aux besoins, aux problèmes de tous les enfants, y compris les enfants dont les parents n’ont pas fait d’études ou ne maitrisent pas ou mal la langue, l’écriture ou la lecture, qui fasse une place à des parents comme nous  ». Pour garantir cette place, les écoles doivent permettre aux parents d’être accompagnés par des associations (et par des interprètes si nécessaire) en qui ils ont confiance.

Comme le précise Pierre Périer16, l’explicitation est une condition de la démocratisation des relations entre l’école et les familles populaires. Rendre le partenariat accessible et intelligible au plus grand nombre nécessite d’en clarifier le « mode d’emploi », les règles, les rôles et responsabilités attendus des uns et des autres. Toutefois, afin que le rapport entre l’école et les familles soit équitable, « l’inscription des parents dans un réseau ‘où l’on fait avec elles’ doit éviter un double écueil : celui de la substitution, lorsque les familles perdent ou jamais n’acquièrent leur autonomie face à l’école (faire à leur place), celui d’une aide qui, avec les meilleures intentions, les stigmatise (agir pour elles) ». Il est aussi indispensable d’ouvrir la communication à d’autres formes et supports de relation que la communication écrite et formelle pour que les familles qui en sont les plus éloignées puissent s’approprier l’école. Soigner l’accueil, prendre contact en début d’année permettraient d’installer de façon préventive une relation de confiance plus difficile à établir lorsque surviennent les convocations et sanctions.

Il est donc essentiel de favoriser le dialogue et la participation pour que chaque parent se fasse entendre et reconnaitre, quel que soient son statut socioéconomique et culturel, la scolarité et la réussite de son enfant. Si le Pacte d’excellence prévoit de renforcer les missions du Conseil de participation des établissements scolaires17, l’instauration d’un réel partenariat entre l’école et les familles populaires nécessite de démocratiser les relations entre elles. Cette démocratisation implique pour l’école d’accepter ces familles avec leurs différences, et de ne pas vouloir les modeler à l’aune de leurs propres pratiques. Afin de réconcilier la culture de l’école et les cultures familiales dont sont issus les enfants, l’école se doit de valoriser justement ces différences et de faire de la diversité familiale et sociale un terreau où elle fera société18.


  1. La Fédération Wallonie-Bruxelles ainsi que la Communauté Flamande comptent parmi les systèmes éducatifs les plus inégalitaires parmi les pays de l’OCDE. Les chiffres de l’enquête PISA dévoilent que les inégalités de performances en lecture sont fortement marquées selon l’origine sociale des élèves. Voir : BRICTEUX Sophie, QUITTRE Valérie, LAFONTAINE Dominique (ss.dir.), Résultats de PISA 2018 en Fédération Wallonie-Bruxelles, Des différences aux inégalités, Service d’Analyse des Systèmes et des Pratiques d’Enseignement, 2019, 56 p., http://www.enseignement.be/index.php?page=23827&do_id=16272&do_check=DHFCMFGEZT.
  2. Comite de pilotage de la Coalition des parents de milieux populaires et des organisations qui la soutiennent, Ce qu’ils pensent de nous, in Traces, n°250, Avril 2021.
  3. Comite de pilotage de la Coalition des parents de milieux populaires et des organisations qui la soutiennent, Qu’est-ce qu’elle me veut celle-là ?, in Traces, n°246, Juin 2020, https://www.changement-egalite.be/Qu-est-ce-qu-elle-me-veut-celle-la-4372.
  4. Pierre PERIER, Les familles populaires face à l’école : division du travail et inégalités, in Dialogue, n°146, Octobre 2012, p.5.
  5. Sylvie-Anne GOFFINET, De la théorie du handicap socio culturel au paradigme socio cognitif, in Journal de l’alpha n°157, Mars 2007, https://communaute-francaise.lire-et-ecrire.be/images/documents/pdf/analyses2007/2_theorie_handicap_157.pdf.
  6. Magali JOSEPH, Quand les attentes scolaires sont en rupture, in Journal de l’alpha, n° 157, Mars 2007, p.6, https://lire-et-ecrire.be/IMG/pdf/ja_157_alpha85cc.pdf.
  7. Pierre BOURDIEU et Jean-Claude PASSERON, Les héritiers, Editions de Minuit, 1964, 192 p.
  8. Magali JOSEPH, op.cit.
  9. Nous nous appuyons ici sur les constats et différends posés par la Coalition des parents des enfants des milieux populaires. Pour une analyse plus exhaustive du rapport à l’école des familles populaires, voir notamment : Sylvie-Anne GOFFINET, Autour des rapports sociaux liés à l’apprentissage, in Journal de l’alpha, n°157, Mars 2007, https://lire-et-ecrire.be/IMG/pdf/ja_157_alpha85cc.pdf.
  10. Daniel THIN, Quartiers populaires : l’école et les familles, Presses Universitaires de Lyon, 1998, 285 p.
  11. Pierre PERIER, op.cit.
  12. Pour une meilleure compréhension du rapport à l’écrit face aux attentes scolaires, voir : Magali JOSEPH, le rapport à l’écrit. Quand les attentes scolaires sont en rupture avec l’expérience familiale, in Journal de l’alpha, n°157, pp. 6-9, https://lire-et-ecrire.be/IMG/pdf/ja_157_alpha85cc.pdf.
  13. Patrick BOUVEAU, Olivier COUSIN, Joëlle FAVRE, L’école face aux parents, analyse d’une pratique de médiation, ESF Éditeur. 2e édition (2007), p. 36.
  14. Magali JOSEPH, « L’école pour nous, c’est… », Familles défavorisées et écoles : représentations et pistes d’action, Lire et Ecrire, 2008, https://communaute-francaise.lire-et-ecrire.be/images/documents/pdf/analyses2008/bat_brochure_famille_ecole.pdf.
  15. Voir la vidéo de l’action menée en mars 2019 au cabinet de la Ministre Marie-Martine Shynz : https://drive.google.com/drive/folders/1vaUHN-3Gw54Xtkkso5PzrWjhk0DbZDkO.
  16. Pierre PIERIER, op.cit.
  17. Le Conseil de participation est une instance de concertation réunissant les acteurs et partenaires de la communauté éducative (Pouvoir organisateur, direction, équipe éducative et pédagogique, élèves, parents, associations en lien avec l’école). Voir : Bernard HUBIEN et Michaël LONTIE, Plans de pilotage et Conseil de participation, des nouveautés, UFAPEC, Janvier 2019, https://www.ufapec.be/en-pratique/projets-en-cours/pacte-excellence/plans-pilotages-pe101/.
  18. Annick BONNEFOND, Danielle MOURAUX, A l’école des familles populaires. Pour se comprendre et apprendre, Editions Couleurs livres, 2011.