Analphabétisme, illettrisme et lutte contre l’illettrisme en Suisse
En Suisse romande1, la distinction entre publics illettrés ayant été scolarisés mais n’ayant pas acquis ou ayant perdu la maitrise des compétences de base, et publics analphabètes, n’ayant pas été scolarisés du tout, est opératoire dans le champ de l’alphabétisation. En principe, il n’y a pas de personnes analphabètes nées en Suisse – uniquement des personnes illettrées qui maitrisent le français à l’oral mais pas à l’écrit. L’association romande Lire et Écrire ne s’adresse dès lors qu’aux personnes illettrées qui parlent déjà le français ou aux personnes analphabètes d’expression française qui n’ont pas été scolarisées en Suisse. Les personnes non francophones vont d’abord être orientées vers la formation en Français langue étrangère (FLE) ou en Français langue d’intégration (FLI) pour les candidats à la nationalité qui leur permettra d’exercer d’abord le français à l’oral. « Chez Lire et Écrire, nous n’accueillons que des personnes qui viennent apprendre à lire et à écrire, compter ou utiliser un ordinateur. Les personnes qui entrent en formation ont déjà un niveau de fin A2, début de B1 à l’oral [selon le cadre européen des langues]. Celles qui n’ont pas encore ce niveau-là vont dans les centres d’intégration, comme la Croix Rouge car nous ne travaillons pas spécifiquement l’oral », précise Claudine Chesnau, responsable pédagogique à l’association Lire et Écrire Suisse romande et à la Fédération suisse Lire et Écrire.
Selon l’étude ALL 20032 3, il est question d’une personne sur 6, soit 800 000 personnes en situation d’illettrisme sur tout le territoire.4 En Suisse romande, environ 210 000 personnes seraient concernées par l’illettrisme ou l’analphabétisme, dont la moitié nées ou scolarisées en Suisse.5 En 2023, la publication des résultats de l’enquête PISA6 fait des vagues dans la Confédération : un écolier sur quatre, âgé de quinze ans, ne comprend pas les informations simples d’un texte court7. Plus encore que lors des enquêtes précédentes, les élèves issus des couches les moins favorisées se retrouvent, en 2023, dans les performances les plus faibles, corroborant le caractère inégalitaire du système scolaire suisse.8
Les compétences de base dans la politique publique : la loi de 2017 sur la Formation continuée
Jusqu’à 2017, la lutte contre l’illettrisme n’est pas, au niveau de la Confédération, considérée comme une priorité justifiant une politique publique spécifique. Le choix des actions, les budgets sont laissés à l’appréciation et au bon vouloir des Cantons. En 2017, la Suisse adopte une Loi sur la Formation continue (LFCo) articulée en un volet « formation continuée » et en un volet « compétences de base ». Cette loi concrétise une revendication historique de Lire et Écrire en Suisse d’inscrire le droit à l’alphabétisation dans la législation. La loi stipule que la formation continue relève de la responsabilité individuelle, à l’exception de la formation dans le domaine des compétences de base comme la lecture, l’écriture, l’expression orale, les TIC et les mathématiques dont le financement et la mise en œuvre bénéficient d’un encadrement spécifique. En substance, la loi prévoit des aides financières9 versées directement aux Cantons, mais conditionnées par le cofinancement.
Même si la loi a eu un impact en vertu duquel les budgets accordés ont augmenté depuis son adoption, Lire et Écrire en Suisse reste critique au sujet de son exécution qui a été confiée à l’administration en charge de la formation professionnelle, favorisant des dispositifs permettant des techniques d’écrémage pour sélectionner des publics en formation professionnelle plus « faciles » à prendre en charge plutôt que des publics débutants ou éloignés de la formation. Ces craintes s’expriment notamment dans les très grandes disparités qui persistent en Suisse entre les publics prenant part à la formation, avec près d’un adulte sur deux ayant suivi une formation continue en 2021 (population adulte dans son ensemble), proportion chutant à 16% pour les personnes sans formation postobligatoire.10 Le taux de participation à la formation est, selon le Rapport de l’éducation 2023, sept fois plus élevé chez les personnes hautement qualifiées que chez les personnes peu qualifiées.11 D’après Lire et Écrire en Suisse, aucun autre pays européen ne présente une différence aussi élevée. En outre, la décentralisation de la lutte contre l’illettrisme en Suisse permet à chaque Canton ou ville de s’impliquer à géométrie variable. Par exemple, la ville de Lausanne est citée comme exemplaire, avec une vraie politique basée sur une gratuité intégrale de la formation de base à l’unique condition d’être habitant de la ville, ce qui n’est pas le cas ailleurs.12
Lire et Écrire Suisse romande, un acteur historique
Lire et Écrire Suisse romande existe depuis 1988 et accueille environ 1500 participants par année. Bien qu’il soit un acteur central de la formation en compétences de base, reconnu notamment pour son apport dans la formation de formateurs, il n’est pas le seul acteur en jeu. En Suisse, la formation en compétences de base n’est pas l’apanage du secteur non marchand, mais bien ouvert à la concurrence d’organismes commerciaux.
Depuis 2006, la Fédération Lire et Écrire Suisse, siégeant à Bern, regroupe l’association Lire et Écrire Suisse Romande, son acolyte tessinoise (Associazione Leggere e Scrivere Svizzera Italiana) et une commission d’experts suisses alémaniques représentant une dizaine d’organismes du secteur en Suisse alémanique. La Fédération endosse des missions dans le domaine de la promotion des compétences de base des adultes au niveau national, notamment en matière de sensibilisation, d’information et de mise en réseau, et participe à la professionnalisation du secteur en tant que « centre de compétences », notamment en documentant toutes les opportunités de formation pour les acteurs du secteur et en organisant des séminaires spécifiques.13
La Fédération Lire et Écrire représente et défend également les intérêts des personnes peu ou pas scolarisées au niveau politique. Elle a, par exemple, revendiqué une adaptation de la Loi fédérale pour la naturalisation et l’intégration des étrangers aux conditions des personnes illettrées et analphabètes. Adaptation qu’elle a obtenue : il est désormais possible d’obtenir une dérogation à l’exigence de maitrise de l’écrit (niveau A1) pour renouveler son permis de séjour ou accéder à la naturalisation. Les organismes de formation autorisés peuvent produire une attestation confirmant la situation d’une personne ayant été évaluée et ayant suivi trois mois de cours en compétences de base.14
Fonctionnel, scolaire et émancipatoire : un modèle d’alphabétisation mixte
La Fédération suisse Lire et Écrire appréhende l’illettrisme comme un phénomène complexe et la décrit comme la conséquence d’une trajectoire sociale, économique et culturelle, liée à des mécanismes d’exclusion scolaire et/ou à des conditions de vie précaires. Elle pointe le quotidien « semé d’embuches » des personnes en situation d’illettrisme, à une époque où les exigences en lecture, écriture et calcul sont de plus en plus hautes. Le modèle d’alphabétisation répondant à cette approche de l’illettrisme, si l’on s’en réfère à la classification proposée par Véronique Leclercq15, serait une combinaison du modèle fonctionnel (axé sur les compétences pour fonctionner dans la société) et du modèle scolaire (axé sur le rattrapage de compétences non acquises pendant la scolarité). Toutefois, les activités menées par les sections de Lire et Écrire en Suisse romande et rendues visibles par l’association renvoient à une conception militante (ou compréhensive) de la lutte contre l’illettrisme, avec la volonté affichée d’augmenter la puissance d’agir des personnes et d’équilibrer la logique d’intégration économique prévalente dans les politiques publiques de formation continue avec une logique d’empowerment. Par exemple, l’initiative des ambassadeurs de l’alphabétisation16, présentée comme un axe novateur de la sensibilisation à la lutte contre l’illettrisme, est un projet central de l’association. Le dispositif est fondé sur le concept de savoir expérientiel, qui place les apprenants ou ex apprenants dans la position d’acteurs pertinents et incontournables et encourage leur mobilisation dans le cadre de la sensibilisation sur la persistance de l’illettrisme. Les ambassadeurs sont donc directement impliqués tant sur le terrain pour encourager d’autres adultes à se former que face aux médias pour fournir leur expertise et les savoirs issus de leur expérience de vie. Pour devenir ambassadeur ou ambassadrice, les participants (actuels ou anciens participants des cours à Lire et Écrire ou d’autres organismes partenaires) suivent une formation de base spécifique et obligatoire de 5 jours au cours de laquelle ils se situent par rapport à leurs témoignages et acquièrent des compétences médiatiques et de communication. Ils peuvent ensuite poursuivre leur engagement en participant à des formations continuées, par exemple pour fournir leur service comme relecteurs de documents officiels écrits en langage clair. Fin 2022, une journée de rencontres et de réflexions entre ambassadeurs de trois pays (Suisse, France, Pays-Bas) a eu lieu autour des enjeux de ce modèle d’action. A cette occasion, le travail d’ambassadeurs suisses a été qualifié comme « un engagement citoyen, à tous niveaux, apportant une plus-value humaine et sociale importante à la formation ».17
Deux tiers des apprenants à l’emploi
Une particularité des apprenants de chez Lire et Écrire en Suisse (toutes régions linguistiques confondues) est qu’ils sont majoritairement à l’emploi. Dans une grande enquête menée auprès de son public en 2015, Lire et Écrire Suisse Romande a révélé que 2/3 des répondants exerçaient des activités lucratives18. Les secteurs qui les emploient majoritairement sont la santé (aide-soignant, aide à domicile), l’industrie (manutention) et le secteur hôtelier (nettoyage, entretien, conciergerie). Parmi les apprenants déclarant exercer une activité lucrative, 48% doivent composer avec des horaires de travail irrégulier.19 Alors que le point commun des emplois occupés par les apprenants dans ces trois secteurs est l’organisation du travail par système de pause, l’enquête a permis à Lire et Écrire de mettre en évidence le lien entre irrégularité de fréquentation à la formation et travail, dû à la superposition des horaires de travail et de cours. Depuis lors, cette problématique est devenue l’un des axes de travail de la Fédération Lire et Écrire Suisse et plus généralement du secteur des compétences de base en Suisse. Différentes solutions sont explorées et mises en place depuis lors. Parmi elles, la création d’espaces de dialogue avec les employeurs (notamment un partenariat avec l’organisation faitière des employeurs) a pour but d’obtenir la possibilité pour certains travailleurs de venir au cours toujours au même moment. Des aménagements dans l’offre de cours aussi, sont encouragés : la flexibilisation des horaires de cours (par exemple, 1x matin, 1x le soir avec la même formatrice ou des cours ouverts en continu), ou l’intervention de bénévoles qui font un suivi régulier avec les apprenants qui ne savent pas venir régulièrement. Cette problématique est également au centre de la campagne de la Fédération Lire et Écrire « Simplement mieux »20, dont l’un des volets s’adresse aux employeurs. En substance, la Confédération et les cantons offrent aux entreprises de les soutenir dans la mise en place de formation en compétences de base. Une offre financière et un soutien à l’organisation (soit direct, soit via un prestataire de la région) sont prévus, axés sur la pratique.21 Parmi les exemples de projets ayant bénéficiés de ce soutien, citons la Ville de Renens qui a proposé en 2019-2021 des cours de français pour le personnel chargé de l’entretien des bâtiments scolaires et des parcs publics, les cours visaient à faciliter l’écriture de notes, de messages, comprendre des instructions de sécurité, les informations du journal communal et les textes municipaux pour pouvoir répondre au public, rédiger de manière autonome à l’aide de moyens numériques, développer le vocabulaire lié au travail et à renforcer la confiance dans les capacités d’apprentissage. Un autre projet financé par ce dispositif proposait à 15 collaboratrices et collaborateurs d’une résidence pour personnes âgées de l’entreprise Viva Luzern à Wesemlin à participer à dix semaines de formation, à raison de 4 leçons par semaine pendant leurs horaires de travail. Les travailleurs étaient employés dans les secteurs des soins, de l’entretien, de l’intendance ou de la restauration. La formation visait l’amélioration des compétences linguistiques, la rédaction des e-mails, l’utilisation des TIC dans des situations de travail concrètes.22
Professionnalisation du secteur par la formation de formateurs : une priorité du secteur
En Suisse, 95% des formateurs sont des formatrices. « Les formatrices ont des parcours hétérogènes et sont souvent dans des situations précaires. Le salaire horaire d’une formatrice en compétences de base est inférieur au salaire horaire moyen en Suisse », confie Jana Wächli, responsable de la Formation et de la Formation continuée pour la Fédération Lire et Écrire, pour qui l’une des priorités est de donner davantage de reconnaissance à ce métier.
Il n’y a pas de cursus formel spécifique pour devenir formateur en compétences de base en Suisse. Dans la foulée de la Loi sur la Formation continuée, La Fédération faîtière nationale de la Formation continue en Suisse (la FSEA) a mis en place le certificat FSEA23, une formation modulaire générique, indispensable à toute activité d’accompagnement ou de formation d’adultes, tous domaines confondus, à condition de faire preuve d’une expertise et d’une expérience pratique dans ledit domaine. La formation vise les compétences opérationnelles suivantes : « Planifier, mettre en œuvre et évaluer des sessions de formation destinées à des adultes dans son domaine d’expertise spécifique sur la base de concepts, de plans de formation et de supports didactiques donnés. »24 Le module compte 405 heures de formation réparties de la sorte : 90 heures d’apprentissage en présentiel, 165 heures d’apprentissage autonome, 150 heures d’apprentissage pratique. Les formateurs en compétences de base sont à minima en possession de ce certificat. Du reste, l’offre de formation de formateurs en compétence de base est historiquement spartiate et peu structurée, quoique le secteur reconnaisse l’importance de garantir la qualité et l’homogénéité de cette offre pour professionnaliser le métier, et bénéficier d’une reconnaissance salariale.
La mission de structurer et promouvoir la formation de formateur en compétences de base a donc été confiée au « Centres de Compétences » de la Fédération Lire et Écrire Suisse. Jana Wächli, responsable de ce projet, raconte qu’il y a trois ans, il n’y avait presque rien pour les formateurs en compétences de base, surtout en Suisse alémanique mais que récemment, des organismes privés proposent des formations, sur le modèle des formations de formateur en FLE et se positionnent ainsi sur un marché perçu comme porteur en Suisse. « Des tas de formations continuées apparaissent, pour combler le vide persistant dans le secteur. Au niveau de la Confédération, le ‘Centre de Compétences’ a été mandaté pour garantir une trajectoire de professionnalisation du secteur, garantir plus de qualité, ce qui permettrait aussi au métier d’obtenir plus de reconnaissance, mais les choses prennent du temps à se mettre en place ». L’association Lire et Écrire romande délivrait, jusqu’en 2014, un certificat reconnu au terme de la formation de base qu’elle organise. Bien que la formation existe toujours, et reste la même, l’association Lire et Écrire romande a choisi de renoncer à cette certification pour des raisons administratives. Lire et Écrire parle désormais d’« habilitation ». Pour suivre la formation de base, les candidates doivent être préalablement titulaires du certificat FSEA. Ensuite, la formation commence par une série de deux entretiens entre la stagiaire, la responsable de stage et la responsable pédagogique de l’association. Au sortir de ces deux entretiens, une période de stage (observation et pratique) de 8 semaines a éventuellement lieu, suivie d’un nouvel entretien. Si le stage est validé, la stagiaire part pour une expérience pratique sur le terrain d’une durée variable, où elle animera des cours en autonomie. Finalement, si cette étape est validée, 4 jours de formation strictement théorique sont dispensés avant de recevoir l’habilitation. Une formation continuée à raison de minimum 2 jours tous les deux ans est ensuite requises. Pour Jana Wächli, l’une des voies privilégiées pour garantir une professionnalisation réussie du secteur, serait de rétablir une formation certifiante au niveau national pour la formation en compétences de base.
- La Suisse compte 4 régions linguistiques : la Suisse romande (langue française), la Suisse alémanique (allemand), la Suisse italienne et la Suisse romanche. Cet article concerne principalement l’alphabétisation en Suisse Romande.
- L’enquête ALL – Adult Literacy and Lifeskills – est une enquête internationale sur les compétences des adultes, réalisée en Suisse par l’Office fédéral de la statistique (OFS) en collaboration avec l’université de Zurich. Voir : https://www.bfs.admin.ch/asset/fr/342119.
- La Suisse a participé à l’enquête PIAAC en 2022/2023, dont les résultats devraient être publiés en décembre 2024, au moment de la publication de cet article.
- https://www.lire-et-ecrire.ch/sensibilisation/.
- Selon les chiffres du dernier baromètre de l’alpha publié en avril 2024 (reprenant les statistiques récoltées à Lire et Écrire en Wallonie et à Bruxelles), seuls 15 % des apprenants en formation chez Lire et Écrire ont été scolarisés en Belgique. Voir : https://lire-et-ecrire.be/Statistiques.
- https://www.lire-et-ecrire.ch/sites/.
- Ces constats apparaissent déjà dans les résultats de la première enquête PISA à laquelle participe la Suisse, en 2000. Voir : https://www.pisa-schweiz.ch/wp, page 36
- https://www.rts.ch/info/suisse/14528511-les-eleves-suisses
- Ces subventions ne comprennent pas les subventions pour les publics FLE ou publics au chômage. Le financement FLE et FLI est régi par la loi sur l’intégration des étrangers.
- https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/actualites/
- Rapport sur l’éducation en Suisse 2023, https://www.skbf-csre.ch/fileadmin/files/
- Pour lire ce le modèle d’action de la ville de Lausanne : https://www.lire-et-ecrire.ch/sites/default/files/
- Toutes leurs activités sont reprises ici : http://www.kompetence.ch/fr/index.cfm.
- Au sujet de la dérogation aux conditions d’octroi d’un titre de séjour en matière de connaissances linguistiques, voir l’article 49a de la Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration, en vigueur depuis le 1er janvier 2019: https://www.fedlex.admin.ch/eli/cc/2007/758/fr#art_49_a.
- Pour une courte présentation de ces catégories et des dispositifs de formation et pratiques qui en découlent : https://lire-et-ecrire.be/IMG/pdf/balises_pour_l_alphabtisation_populaire.pdf
- https://www.lire-et-ecrire.ch/sengager/devenir-ambassadeur
- Les actes de cette journée sont disponibles en ligne : https://www.lire-et-ecrire.ch/sites/default/files.
- Enquête 2015 sur les participants aux cours «LIRE ET ÉCRIRE», rapport d’analyse, Fédération Suisse Lire et Écrire, 2017, p.54, https://www.lesen-schreiben-schweiz.ch/
- Voir Wébinaire « L’Alpha au-delà de nos Frontières : Suisse Romande » du 10 décembre 2020, Lire et Écrire Communauté française, https://lire-et-ecrire.be/Videos-des-webinaires.
- « Simplement mieux » est une initiative nationale coordonnée par la Fédération suisse Lire et Écrire et de la Conférence suisse de la formation continue (CSFC) destinée à sensibiliser la population à la question des compétences de base. Le projet comprend notamment des partenariats avec des prestataires de cours et des personnes relais, telles que des employeurs, des enseignants ou des médecins. https://www.simplement-mieux.ch/betriebe.cfm
- Idem.
- Voir https://www.stories-travail.simplement-mieux.ch/.
- https://alice.ch/fr/professionnalisation/certificats-de-formatrice-formateur-dadultes.
- https://alice.ch/app/uploads/2023/05/FFA-CF-AF.pdf.