Afin d’aider les personnes nouvellement arrivées dans le pays, un groupe de formateurs a développé un ensemble de ressources conformes à leurs besoins. Inhérents à l’apprentissage de compétences et des savoirs de base, ces aides s’inscrivent dans un processus d’alphabétisation.

Grand-Duché de Luxembourg : des outils pour servir l’intégration linguistique

Aline Schott, responsable des offres de formation
Barbara Porto, responsable du développement des ressources pédagogiques et France Neuberg, responsable de la formation de formateurs
Le Gouvernement du Grand-Duché de Luxembourg, Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse Service de la formation des adultes

Le contexte et les besoins

Historique

Depuis 2017, comme partout en Europe, le Luxembourg connait un afflux important de personnes réfugiées. Dans le sillage de cette nouvelle conjoncture, le Service de la formation des adultes (SFA) accueille, dès 2018, les personnes nouvellement arrivées sur le territoire (primo-arrivants, demandeurs ou bénéficiaires de la protection internationale) en proposant des cours d’Intégation linguistique (IL).

Organe du Ministère de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, le SFA a donc élargi son offre de formation de base, auparavant destinée principalement aux personnes illettrées1.

En 2016-2017, l’équipe du service était composée d’une dizaine de formateurs pour 126 apprenants. Aujourd’hui en 2024, ce sont 80 formateurs2 qui travaillent au sein du service. Le service compte 1843 apprenants. 1610 d’entre eux sont des apprenants en Intégration linguistique. Ces derniers relèvent, selon leur parcours de scolarisation et leur niveau d’acquisition du français, des cours d’alphabétisation ou de Français langue d’intégration (FLI). Les personnes inscrites en formation d’intégration linguistique sont majoritairement d’origines érythréenne, syrienne, afghane et, plus récemment, ukrainienne et vénézuélienne. Au vu de la fréquentation exponentielle du service, il a fallu s’organiser autrement.

C’est dans ce contexte que les ressources se sont petit à petit développées. D’abord, dans un souci de cohérence, pour aider les formateurs eux-mêmes à mettre en place une progression de cours répondant au mieux aux besoins des apprenants allophones.

Dans cet article, nous vous présentons plus particulièrement les ressources mises en place pour le dispositif alpha. Ce dispositif alpha s’adresse à des personnes scolarisées ou non antérieurement, qui ont toutes pour objectif d’apprendre à la fois la langue française et la lecture-écriture en alphabet latin. L’objectif est l’acquisition d’un niveau A1 du Cadre européen commun de référence pour les langues, dans quatre compétences3 : les compétences générales (par exemple la connaissance du monde, la compétence socioculturelle, la compétence interculturelle, éventuellement l’expérience professionnelle) les compétences langagières communicatives (compétences linguistique, sociolinguistique et pragmatique), les activités langagières et les stratégies langagières. Une fois le niveau acquis, les apprenants ont la possibilité de poursuivre leur apprentissage via l’associatif ou d’autres organismes. Pour l’heure, il n’y a pas de temps limite pour acquérir ce niveau A1 : chaque apprenant avance à son rythme et les groupes de formation sont réorganisés toutes les 12 semaines. 

En 2018, quand l’offre élargie de FLI et Alpha a été mise en place au SFA, les formateurs n’ont pas trouvé de ressources idéales qui répondaient aux besoins de leur public. Il s’agissait de proposer des ressources adaptées aux adultes reliées au contexte local et permettant de développer les quatre compétences simultanément, sans connaissance préalable de l’alphabet latin. Tout un défi !

Dans un premier temps, les formateurs se sont organisés autour de thématiques communes et bien ancrées dans la réalité du territoire. Les premiers modules papiers ont ainsi vu le jour, co-construits par les formateurs eux-mêmes.

Le confinement a donné un coup d’accélérateur à la construction de ces ressources. Au besoin d’une base commune de progression, s’est ajoutée la nécessité de proposer aux apprenants un matériel leur permettant de travailler en autonomie dans les foyers d’accueil afin de ne pas perdre ce qui avait été préalablement acquis. Durant le premier confinement, les modules ont été développés en urgence. Le but était d’assurer une continuité des cours d’alpha en distanciel. Des vidéos ont notamment été créées pour assurer l’autonomie des apprenants. Comme presque partout dans le monde, l’E-learning a aussi permis d’assurer un contact régulier entre les formateurs et les apprenants.

Peu à peu, les ressources se sont structurées et agencées autour des thématiques mises en place. Toute une série d’outils ont été développés (des jeux, des vidéos, des exercices auto-correctifs, un dictionnaire audio-visuel) et forment aujourd’hui un tout progressif, complet et cohérent. Un site gratuit et facile d’accès a été créé spécialement pour les apprenants4

Des vidéos et des QRcodes pour faciliter l’autonomie des apprenants.

Pendant le confinement, de nombreuses vidéos à destination des apprenants ont été mises en ligne. Ces vidéos étaient directement accessibles via leur téléphone. Afin d’encourager leur autonomie, la création de codes QR a facilité l’accès aux films et aux différents exercices en ligne5. Ces exercices en ligne sont stockés sur le site développé par le SFA, site où l’on retrouve l’ensemble du matériel aujourd’hui développé.

Ainsi, les formateurs ont pu continuer à suivre leurs apprenants de manière personnalisée. Ces derniers avaient des points à travailler, en autonomie, puis des temps de travail en ligne avec les formateurs, pour pratiquer l’oral et s’assurer que les points vus avaient été compris.

Que retrouve-t-on dans les vidéos et quelle est la plus-value de ces codes QR en termes d’autonomie pour les apprenants ? L’utilisation des codes QR avec le public non alphabétisé était novateur en 2020. Les apprenants n’ayant ni la possibilité de lire les consignes ni les phonèmes, les mots, les phrases et les textes proposés dans les modules, ont ainsi eu la possibilité d’écouter ces textes chez eux, à leur rythme, juste avec leur téléphone.

Dans les vidéos, les apprenants suivent plusieurs personnages clairement identifiés dans différentes situations. Ces mêmes personnages réapparaissent de vidéo en vidéo pour donner un fil conducteur aux apprentissages. L’objectif est d’expliquer, d’illustrer, d’approfondir, de réviser, et de toujours ancrer les nouvelles données dans la réalité, dans une intention d’apprentissage communicatif et fonctionnel.

En effet, les dispositifs d’intégration linguistique mettent l’accent sur une communication fonctionnelle, tant en FLI qu’en alphabétisation. Les thématiques s’inspirent de la réalité du territoire luxembourgeois. Les différents canaux et supports phares, exploités par les formateurs en langues pour permettre aux apprenants de progresser, ont ainsi été réunis dans une seule et même méthode, un seul et même support. Le but était de ne pas diversifier les sources pour les personnes en difficulté face au numérique. En impliquant cette utilisation de supports digitaux (les exercices en ligne et les lexiques audios-visuels, par exemple), cette méthode permet de développer les compétences digitales des personnes concernées.

Enfin, toutes ces ressources réunies sur un site, donnent la possibilité d’avoir un accès facile et un contact plus régulier avec la langue française. En effet, ayant tendance à se regrouper par nationalité dans leurs lieux d’hébergement, il est plus difficile de la pratiquer quotidiennement.

Pour toutes ces raisons, les ressources proposées sont novatrices !

Les ressources proposées 

Des modules pour l’apprentissage du français langue d’intégration et la découverte de la lecture et de l’écriture en alphabet latin

Sur le site du Service de la formation des adultes du Ministère de l’Éducation nationale, il y a des ressources pour donner, d’une part, des cours de FLI et, d’autre part, des cours d’alphabétisation en langue française. Ces sont des modules pour l’apprentissage du FLI et la découverte de la lecture et de l’écriture en alphabet latin. Vous trouverez également tout ce qui a été développé conjointement à ces deux types de ressources : les guides pédagogiques, les jeux à imprimer, les activités autocorrectives en ligne, un dictionnaire audio-visuel, ainsi que des carnets de positionnement permettant de suivre l’évolution de l’apprentissage d’un apprenant. L’objectif de ces ressources est de soutenir un public d’adultes allophones, très peu ou non scolarisé, à apprendre à lire et à interagir avec son milieu social, afin de faciliter son insertion dans la société.

Ces ressources sont développées par des formateurs, testées sur le terrain et ajustées aux besoins des personnes en apprentissage de la langue écrite et orale.

Tous ces moyens ont été parcourus et validés par le centre de développement des apprentissages6, un centre spécialisé dans l’appréhension des troubles « dys ».

Cours d’instruction de base (alphabétisation) en langue française

Le cours d’alphabétisation se compose de 12 modules constitués du cours, de vidéos liées au cours et d’exercices. 

Les six premiers modules partent du simple pour aller vers le complexe : de la lettre à la syllabe, du mot jusqu’à la phrase.

Module 1 : Salutations

Module 2 : Jours/émotions

Module 3 : Affaires de classe

Module 4 : Aliments/couleurs

Module 5 : Vêtements

Module 6 : Ville et transports

Les six modules suivants proposent une entrée dans la langue du complexe vers le plus simple, en mettant également l’accent sur l’importance du rythme et de la prosodie : du texte vers la phrase, de la phrase au mot, du mot à la syllabe et au son.

Module 7 : Identité

Module 8 : Famille/Loisirs

Module 9 : Corps humain/santé

Module 10 : Logement

Module 11 : Monde du travail

Module 12 : Vie quotidienne/voyage

Ce qu’on trouve comme matériaux sur le site sfa.docsCe qu’on travaille dans les modules et via les différents outils
Les modules Les vidéos Les jeux Les exercices en ligne Dictionnaire audio-visuel Les guides du formateur Les carnets de positionnementLes thèmes de la vie courante Les structures orales Les sons La grammaire (implicite) Le vocabulaire La culture

Le guide du formateur, composé de 12 modules, est destiné à toute personne formatrice ou bénévole qui souhaite enseigner le français aux personnes allophones peu ou pas alphabétisées. Ce guide fait la synthèse entre les différents matériaux : il englobe le tout et permet au formateur de comprendre l’interdépendance de ces différentes composantes.

Comment se construisent les modules ?

La progression est similaire dans chacun des modules. On y retrouve donc des repères phonologiques, symboliques et chronologiques.

La construction des modules repose sur une thématique principale. Dans chaque module, cinq ou six nouveaux phonèmes ou sons sont présentés. Le choix des phonèmes s’est fait à partir de l’expérience des formateurs. Ces choix ont été confrontés à d’autres méthodes pédagogiques, comme par exemple celle proposée par la Mairie de Paris. C’est une progression du plus simple vers le plus complexe, bien que les choix soient toujours discutables. Dans chaque module, on retrouve également des apprentissages grammaticaux implicites. Une partie « culture luxembourgeoise » est aussi intégrée à chaque module, par exemple les trois langues officielles du pays (le luxembourgeois, le français et l’allemand), les plats traditionnels luxembourgeois, le système scolaire, la question du logement, les fêtes traditionnelles, etc. Toutes choses qui peuvent aider les apprenants à mieux comprendre le mode de fonctionnement du Luxembourg, tout en proposant des activités de mise en relation des différents modes de fonctionnement dans les différents pays d’où ils sont originaires.

Les modules ont été pensés pour être le plus clair possible dans la progression proposée, mais également au niveau des consignes données. Avec l’aide d’un système de couleurs, cela facilite l’autonomie des apprenants et permet de suivre leur avancement. Pour cela, toute une banque d’images a été développée.

Page de garde du Module 5 cette page situe le module dans la progression générale

Au-dessus de chaque page du module, la progression est reprise sous la forme suivante :

Dans la banque d’images se trouvent des symboles pour les consignes et les compétences travaillées. Cette symbolisation, expliquée et apprise dès le début de la formation, permet aux apprenants de mieux appréhender ce que l’on attend d’eux lorsqu’ils se retrouvent face à tel ou tel exercice. En effet, en début de module, il y a un code QR renvoyant  à une vidéo qui explique le programme, les compétences et les symboles utilisés. Ceci favorise l’autonomisation des apprenants. Elle est aussi toujours disponible s’ils veulent la reconsulter.

Les compétences travaillées sont la compréhension orale et écrite, la production écrite et orale, les compétences digitales et la numératie :

En tout début de formation, des activités d’appropriation des consignes sont proposées, ceci afin de développer au plus vite l’autonomie des apprenants face au matériel offert. Les consignes sont imagées et répétitives. Ces consignes sont représentées comme ceci :

La banque d’images a été développée en tenant compte du public des adultes.

Nous avons mentionné la construction autour de thématiques, l’introduction de 5 ou 6 phonèmes dans chaque module, l’ancrage au niveau local avec la partie culture, la banque d’images, les consignes et les compétences pour favoriser l’autonomie, et enfin la visibilité de la progression reprise sur chaque page. Néanmoins, le plus important, comme dans toute méthode avec ce public d’apprenants, ce sont les structures orales développées dans chaque module. Ces structures à travailler en priorité lors des cours, à l’oral, sont mises en évidence dans le guide du formateur. Elles sont répétées tout au long de la méthode, en spirale.

Il en va de même pour le vocabulaire travaillé en cours : il est donc répété sous plusieurs formes dans plusieurs contextes. Les exercices à réaliser ne nécessitent pas d’avoir un dictionnaire comme c’est trop souvent le cas dans les différentes méthodes créées pour l’apprentissage des langues. Aussi, beaucoup de vocabulaire est présenté. Le but est de permettre aux apprenants de choisir en fonction de leurs attirances et de leurs goûts et non de tout retenir. Ceci leur laisse une forme de liberté. Seule une partie du vocabulaire sera à retenir.

Extrait du Guide du formateur Module 3 – les affaires de classe

Le guide du formateur reprend la structure du module. À côté de chaque exercice, des encarts sont ajoutés avec les objectifs et les remarques. Toutes les structures orales qui peuvent être travaillées sont également ajoutées. De cette façon, le formateur peut avoir un aperçu rapide de la tâche demandée. C’est visuel et très accessible.

Chaque module est également accompagné de jeux. Les jeux permettent d’impliquer davantage l’apprenant et de stimuler sa motivation, de développer son autonomie et de renforcer la confiance en soi. Le jeu favorise l’interaction et mobilise également les connaissances déjà acquises. Ce sont de très bons outils pédagogiques. Un symbole dans le guide du formateur qui accompagne le module fait référence à ces jeux. Les fiches techniques des jeux sont aussi reprises dans le guide, avec différents niveaux de jeux pour permettre son utilisation de façon différenciée dans la classe, en fonction du niveau des apprenants. Les jeux peuvent être téléchargés, imprimés, plastifiés et découpés.

D’autres ressources à destination des apprenants en FLI

Cours de francais language d’integration (FLI)

Nous l’avons mentionné, deux types de ressources ont été développés par les formateurs du service : des ressources pour l’apprentissage de la langue française et des ressources pour les personnes non-alphabétisées en alphabet latin. Ces deux types de ressources visent l’acquisition d’un niveau A1. Le matériel d’alphabétisation s’adresse aux personnes ayant besoin d’apprendre la langue et ne maîtrisant pas l’alphabet latin. Le matériel FLI s’adresse aux personnes ayant besoin d’apprendre la langue et maîtrisant l’alphabet latin.

Ainsi, dans la rubrique « cours de français langue d’intégration (FLI) » sur le site https://sfadocs.lu/, une méthode complète visant un niveau A1 en français langue d’intégration est également en train de se construire. En complément aux manuels de cours, une partie phonétique avec des vidéos, audios et exercices autocorrectifs est en ligne.

Les 16 unités sont constituées du cours, de vidéos, d’audios, de transcriptions et d’exercices.

Unité 1 : L’alphabet

Unité 2 : Les salutations

Unité 3 : Les présentations

Unité 4 : Les nombres

Unité 5 : Les nationalités

Unité 6 : La famille

Unité 7 : Le corps et la santé

Unité 8 : La vie quotidienne

Unité 9 : La ville

Unités 10 à 16 : à venir

Quelques limites à mentionner

Il nous semble essentiel de mettre ici en évidence deux points d’attention.

Le premier concerne le temps de l’apprentissage. Nous l’avons brièvement mentionné, au Grand-Duché du Luxembourg, jusqu’à présent, les apprenants inscrits dans les dispositifs du parcours d’intégration linguistique ne sont pas soumis à des contraintes de temps. Il n’y a pas de nombre d’heures défini pour l’obtention du niveau A1 : chaque apprenant avance à son rythme et les groupes de formation sont réorganisés toutes les 12 semaines. Cette souplesse est une richesse, tant pour les formateurs que pour les apprenants.

Pour permettre une réelle acquisition, chaque module d’apprentissage et de thématique reprend un assez grand nombre de matériaux, d’exercices, de jeux, d’activités. Les premiers modules prennent particulièrement beaucoup de temps, pour aborder les premiers apprentissages avec les personnes peu ou pas scolarisées. Les formateurs qui ont l’habitude de travailler avec ces modules prennent en général 90 à 120 heures pour travailler l’entiereté d’un module.

Cette souplesse de temps ne permet certainement pas à toutes les structures de travailler de cette façon sur la base du matériel proposé. Les formateurs du secteur associatif et des pays voisins y trouveront néanmoins des idées, de nombreux outils, ainsi que des exercices complémentaires à leurs pratiques de classe. Ils pourront également s’inspirer de la progression.

Le deuxième point sur lequel nous voudrions attirer l’attention, c’est l’importance de l’oral. L’oral prévaut toujours, avant l’entrée dans l’écrit. Toutes les images issues de notre banque d’images sont insérées pour déclencher la parole, développer les structures de phrases dans des situations données. Le plus important est de faire développer ces structures orales dont les apprenants ont besoin dans leur quotidien. Toute la méthode est axée sur la communication et l’interaction orale en priorité.

En conclusion

Les ressources présentées ici ont été créées afin de soutenir un public d’adultes allophones, très peu ou non scolarisé, à apprendre à lire et à interagir avec son milieu social, dans le but de faciliter son insertion dans la société. Il était nécessaire pour les formateurs au Grand-Duché d’élaborer des ressources plus adaptées à ce public spécifique (dans le choix des thèmes et des images). D’où le désir de développer une méthode qui réunit les différentes compétences à l’écrit, et à l’oral, mais aussi les compétences digitales et le calcul de base (la numératie). D’où le souci aussi de développer des ressources qui prennent en considération les différents styles d’apprentissage (visuel, auditif et kinesthésique) et qui stimulent tous les canaux sensoriels.

Notre site internet www.sfadocs.lu est constamment en train de se développer ! Nous vous invitons à le consulter régulièrement et à partager les ressources gratuitement disponibles à tous ceux qui souhaiteraient les utiliser.


  1. Avant cela, les cours proposés par le SFA s’adressaient principalement aux personnes illettrées, à savoir des cours d’instruction de base (lecture, écriture, numératie). Ce dispositif d’instruction de base existe toujours. L’offre de formation du SFA s’est donc élargie avec la création du dispositif d’intégration linguistique – les cours de FLI et d’alpha pour personnes allophones.
  2. Dans le présent article, le masculin est utilisé dans le seul but d’alléger le texte.
  3. Le Cadre européen commun de référence pour les langues remplace le modèle traditionnel des 4 compétences (lire, écrire, écouter, parler), jugé inadéquat pour saisir la réalité de la communication.
  4. Voir : https://sfadocs.lu/
  5. Nous signalons toutefois qu’en 2020, les codes QR ont effectivement permis de faciliter la manipulation digitale et l’accès aux canaux, mais ce n’était pas forcément simple au niveau des connections internet dans les foyers d’accueil où étaient logées les personnes réfugiées, tant au niveau du débit qu’au niveau des infrastructures et de la promiscuité dans ces logements.
  6. https://cc-cda.lu/en/cc-cda-en/