Formatrice au Collectif Alpha, Bénédicte Verschaeren – par ailleurs historienne de l’art – y anime des ateliers histoire dont l’objectif est de permettre aux apprenants de relier leur histoire personnelle à la grande histoire, celle des collectivités et des peuples. Pour rendre compte de son travail en lien avec le thème de ce Journal de l’alpha, l’ancrage sera notre fil rouge : c’est par l’ancrage que les participants aux ateliers vont entrer en résonance avec le monde et le comprendre en prenant part à son histoire.

S’ancrer pour développer sa compréhension du monde

Sylvie-Anne Goffinet, Lire et Écrire Communauté française
À partir d’une rencontre avec Bénédicte Verschaeren, formatrice au Collectif Alpha

Partir des apprenants

Depuis qu’elle travaille au Collectif Alpha, Bénédicte a toujours été frappée par l’intérêt que les apprenants manifestaient pour des visites et des animations leur permettant de mieux connaitre et comprendre la Belgique, la société et le monde. Ce qui l’a confortée dans l’intérêt de développer régulièrement de telles pratiques. Et ce, en partant des questions, des propos, des demandes des apprenants. Aussi, en faisant appel à leurs expériences, à leurs savoirs déjà là, pour ensuite les élargir avec de nouveaux apports, tisser ensemble anciens et nouveaux savoirs, enrichir et développer la réflexion, et rebondir collectivement. Enfin en conceptualisant leurs questionnements pour les transformer en pistes de travail. John Dewey disait que tout apprentissage doit être une réponse aux questions que les élèves se posent1, sans quoi il n’y aura pas de réel apprentissage.

« Partir des expériences et des connaissances des apprenants nous parait essentiel. Nous ne sommes pas dans une pédagogie bancaire qui, à l’instar d’un entonnoir, déverserait un savoir. Ce concept de Paulo Freire2 est moteur de notre travail. Mettre les apprenants en position de détenteurs de savoirs, de les dire, les exprimer est important pour nous. Cela leur permet d’en exprimer, d’en développer d’autres. Donner un rôle actif à chaque membre du groupe, c’est permettre à chacun d’être en position de chercheur et d’explorer des réponses. Riches de leurs connaissances, de leurs expériences, de leurs questions, de leurs préoccupations, de leurs curiosités les apprenants aborderont les problématiques posées. »3

Leurs intérêts, leurs questions, les apprenants les expriment, plus ou moins clairement, lors de discussions à la pause-café par exemple. Des questionnements peuvent aussi émerger de la découverte de documents proposés par la formatrice et qui vont titiller leur curiosité.

Ainsi, dans le cadre de l’atelier histoire qu’elle anime, Bénédicte demande aux participants de dire ce qu’évoque pour eux le mot « histoire ». Un participant cite le nom d’Abd el-Kader et explique qu’il s’agit d’une figure emblématique de la résistance algérienne contre les colons français. À la suite de cela, Bénédicte fera des recherches et se procurera le catalogue de l’exposition consacrée à Abd el-Kader en 2022 au Mucem (Marseille)4 et l’intègrera dans une démarche sur la colonisation qui fait partie de l’histoire des pays dont sont originaires les participants à l’atelier.

Autre exemple : un apprenant qui participe aux activités d’une association dans son quartier y a entendu parler d’histoire sociale et arrive à l’atelier histoire avec cette demande : « Je voudrais que l’on parle de l’histoire sociale. » Occasion saisie par Bénédicte pour amorcer un travail sur l’histoire sociale belge dont les apprenants sont comme nous toutes et tous héritiers. Cette histoire, ils ne la connaissent pas et ne peuvent donc pas faire de lien entre la lutte pour les droits sociaux au siècle dernier et les actions menées par les travailleurs pour préserver ces droits aujourd’hui. Aborder l’histoire sociale en formation permet aux apprenants de se l’approprier et d’exprimer leur solidarité avec d’autres travailleurs, notamment à l’occasion de différentes actions collectives.

Inscrire ses démarches dans l’alphabétisation populaire

Ses ateliers histoire, Bénédicte les conçoit en lien avec les finalités de l’alphabétisation populaire, qui sont aussi celles du Collectif Alpha5, soit la compréhension du monde, la réflexion critique et l’action citoyenne pour le changement social. Les Balises pour l’alphabétisation populaire6 lui permettent d’articuler le travail sur la compréhension du monde avec l’acquisition de compétences à l’oral, en langue écrite et en mathématiques. Il s’agit de permettre aux apprenants « de vivre des situations naturelles, ‘vraies’, de prise de parole, de lecture, d’expression écrite, de traitement de données, d’argumentation… mettant en jeu des objets sociaux véritables, dans des projets effectifs. Ces situations vont permettre de travailler les rapports culturel, social et cognitif aux langages et constituent donc un élément central pour les apprentissages. »7

La dimension collective et la recherche d’informations sont des dimensions importantes dans son travail, marqué par l’alternance de moments de prise de paroles, de partage d’expériences et d’opinions, d’échanges entre apprenants et avec la formatrice au sein du groupe. Travail également composé de moments de lecture, d’écoute ou de visionnement de documents, de visites, de rencontres avec des témoins privilégiés ou des spécialistes des questions abordées, et de moments de production plus individuels (productions écrites, sonores ou artistiques).

Si les temps individuels sont l’occasion pour chacune et chacun de développer ses compétences, de travailler selon ses propres intérêts et son histoire personnelle, les temps de travail en groupe permettent la confrontation d’avis différents, voire contradictoires, et l’avancement de la réflexion collective. Ils permettent aussi de développer la solidarité au sein du groupe et de se sentir partie prenante d’un projet commun.

Tout ceci fait dire à Bénédicte que ses démarches relèvent de l’auto-socio-construction des savoirs8 : ce sont les apprenants qui construisent leurs savoirs, individuellement et collectivement.

Comprendre le monde en s’ancrant dans la grande histoire

Les démarches de Bénédicte se nourrissent de l’histoire, de la grande histoire9. « S’intéresser à l’histoire, c’est penser, entrevoir, analyser le passé en termes de changement, en termes d’évolution. Mettre à plat sa perception du passé, ses connaissances, ses émotions participe à mieux comprendre le passé, ce qui permet de mieux appréhender les situations contemporaines. Il s’agit de faire des liens avec son propre vécu, ses expériences et ses connaissances, de les verbaliser pour prendre conscience de ‘où on est’ et de ‘qui on est’. L’histoire donne de l’épaisseur à la compréhension du monde actuel et participe également à une meilleure perception de la société actuelle. L’histoire, c’est aussi une réflexion sur la société en mouvement, sur les possibilités de changement. Engranger de nouvelles connaissances permet non seulement de comprendre mais d’être, de devenir plus critique. Le savoir se partage, il n’appartient pas uniquement à la classe des lettrés de la société. »10

Pour Bénédicte, s’ancrer dans l’histoire, c’est aussi se (ré)approprier une histoire qui appartient à toutes et tous, et donc aussi aux personnes en alphabétisation. Le monde populaire a droit aux savoirs produits au cours du temps, a aussi le droit de connaitre son histoire et les injustices sociales que cette histoire révèle.

Ainsi, dans le cadre de la démarche liée à la visite du musée BELvue11, intitulée C’est quoi la Belgique ?12, la visite de la salle consacrée au thème de la solidarité a permis à Bénédicte d’aborder l’histoire sociale de la Belgique à partir des contenus historiques proposés par le musée. Le mot « solidarité » a été mis en questionnement au sein du groupe à partir de la découverte des conditions de travail à la fin 19e et au début du 20e siècles dans les bassins industriels. La visite de cette salle a notamment permis aux apprenants de prendre connaissance de l’important mouvement de révoltes sociales de 188613 et de la mettre en lien avec la situation sociale actuelle. Et, in fine, de débattre des questions suivantes : « Dans cette salle, qu’apprend-on sur la solidarité ? » « Que pensez-vous de la solidarité en Belgique ? » « Que dit-on ou ne dit-on pas dans cette salle ? » « Aujourd’hui comment cela se passe-t-il ? Pouvez-vous témoigner ? »14

Autre exemple : dans le cadre d’une démarche sur les inégalités face au logement15, Bénédicte a emmené un groupe de participants visiter la maison Autrique16, maison bourgeoise schaerbeekoise de la fin du 19e siècle conçue par l’architecte Victor Horta. Comme dans de nombreuses maisons bourgeoises de l’époque, les bonnes étaient logées sous les combles dans de simples petites chambres mansardées. Évoquer la présence de ce personnel domestique à demeure lui a permis de tirer des fils pour aborder les formes actuelles de la domesticité, thème qui fait sens pour les apprenant·e·s qui connaissent bien le système actuel des titres-services par exemple. Pour ce faire, elle a eu recours à trois documents : un témoignage d’adulte racontant sa perception, enfant, de la domesticité telle que vécue dans sa famille dans les années 193017, un article présentant la situation et le combat actuels des travailleuses domestiques sans-papiers18, un documentaire donnant la parole aux femmes travaillant dans le secteur des titres-services19. Prise de connaissance de ces documents et réflexion critique ont permis aux apprenants de faire le parallèle entre les formes que prenait hier la domesticité et celles qu’elle prend aujourd’hui.

Comprendre le monde en s’ancrant dans un territoire

Pour nous toutes et tous, quel que soit l’endroit où nous sommes né·e·s, il est important de se sentir chez soi dans son logement et son quartier mais aussi citoyen·ne d’un territoire, que ce soit à l’échelle de la commune ou plus largement. Les démarches que mène Bénédicte avec les apprenants visent donc aussi à leur permettre de se projeter dans l’histoire de leur commune, Molenbeek en ce qui concerne les groupes avec lesquels elle travaille, mais aussi des autres communes bruxelloises puisqu’il suffit de traverser le pont qui enjambe le canal20 pour quitter Molenbeek et entrer sur le territoire de Bruxelles-Centre, ou de prendre le métro pour se retrouver dans des communes un peu plus éloignées.

En raccrochant son histoire personnelle à l’histoire collective du territoire

Une visite au MoMuse21, musée communal de Molenbeek, était pour Bénédicte une belle opportunité pour, à partir d’objets, découvrir l’histoire de la commune, de ses habitants, de leurs métiers et de leurs modes de vie. « Tout visiteur quel qu’il soit, fait toujours des liens avec sa vie, avec sa façon de penser, avec des couleurs qu’il aime, des formes, des savoirs, des connaissances, des souvenirs. Un objet qui rappelle quelque chose, aide à faire des ponts, des liens avec ses propres souvenirs, permet de mieux se plonger dans le passé local. »22

Se construire des images mentales puis les confronter au réel permet de faire ce pont entre soi et l’histoire du lieu où l’on vit. Lors de la visite au musée, chacun a choisi un des objets exposés entrant en résonance avec sa propre vie pour ensuite mettre cet objet en récit en le faisant résonner avec sa propre vie, et enfin partager son récit avec les autres membres du groupe. Deux questions ont aidé le groupe à établir ces liens entre passé et présent, entre l’histoire individuelle et l’histoire collective : « Quels sont les éléments communs aux récits du groupe ? » « Quels sont les éléments communs avec les histoires des Molenbeekois de jadis ? »

Ce travail fait écho à ce que dit Philippe Meirieu à propos des objets : « L‘objet qui existe dans le musée, dans la classe, dans la bibliothèque, l‘objet scientifique, l’objet artistique, l’objet culturel, c›est l’objet qui sépare les subjectivités et qui leur permet de se parler entre elles. Or, aujourd’hui, les subjectivités n’ont jamais été aussi fortes, aussi exaltées, voire invitées à s’exprimer sans limites, tandis que les objets, eux, ont tendance à disparaitre des situations éducatives. Il y a là un vrai chantier qui s’ouvre devant nous : créer une véritable ‘pédagogie des objets’ capable de fonder une ‘pédagogie du monde commun’. (…) Il est des objets à travers lesquels les hommes se reconnaissent ensemble, se découvrent fils et filles des mêmes questions fondatrices. Ce sont des objets de toutes sortes : des objets de la cité, de la classe, de la bibliothèque, du laboratoire, de l’atelier, du musée… Des objets qui interpellent l’intelligence des hommes et esquissent un universel possible. (…) Un universel qui se sache délibérément inscrit (…) ‘quelque part dans l’inachevé’. »23

En s’investissant en tant qu’acteur collectif au sein du territoire

Une autre manière de s’ancrer dans un territoire, c’est d’y devenir acteur, prendre sa place non plus comme personne administrée ou utilisatrice de services mais comme contributrice à la vie de la cité. Ce type d’ancrage s’est par exemple concrétisé dans la suite de la démarche sur les objets exposés au MoMuse qui a donné l’opportunité aux apprenants d’exposer leurs travaux au sein même du musée24. Parmi ces travaux, des peintures, dessins noirs sur fond blanc.

Préalablement à l’atelier peinture, les apprenants ont chacun écrit un récit mettant en résonance un objet exposé au musée avec un métier qu’ils ont exercé, parfois même dans leur enfance. Ce sont ces objets qui ont servi à la réalisation des peintures, non pas en les reproduisant dans leur entièreté mais en mettant en valeur un de leurs détails. Par la suite, les apprenants ont participé activement à la préparation de l’exposition. Intitulée Nos histoires sont aussi celles de Molenbeek, celle-ci a ensuite été accessible durant tout l’été 202325.

Comprendre le monde en s’ancrant dans l’universel

S’ancrer dans l’universel peut se faire de multiples façons, par tout ce qui nous relie en tant qu’êtres humains : la pensée philosophique, l’envie de faire œuvre commune et de la concrétiser, les rencontres et échanges culturels, les luttes collectives pour des enjeux sociétaux partagés, etc. La phrase mise en exergue dans le catalogue de l’exposition Abd el-Kader au Mucem26 – « Ne demandez jamais quelle est l’origine d’un homme, interrogez plutôt sa vie » – a par exemple été le point de départ d’un atelier philo avec les apprenants.

Contempler et s’émouvoir devant la beauté d’un tableau, d’un objet, d’un paysage… participe aussi à cette connexion avec l’universel. C’est pourquoi Bénédicte veille à ce que les apprenants puissent questionner et découvrir de belles choses. Cela fait partie intégrante de ses démarches. « N’a-t-on pas tous besoin de voir du beau ?27 Regarder le beau, être attentif à la beauté : n’est-ce pas un enjeu existentiel pour chacun d’entre nous ? », écrivait-elle dans un précédent article, poursuivant un peu plus loin : « Tous apprécient ces sorties qui riment avec le plaisir de voir la beauté si près de nous. (…) N’est-ce pas offrir une autre dimension à notre public, celle de créer des ponts entre émotion et réflexion ? »28

Aujourd’hui, elle anime un nouvel atelier, un projet paysager initié avec la visite du Jardin botanique de Meise29 où la beauté est omniprésente. Le jardin paysager appartient aussi à une histoire que les apprenants peuvent investir, comme ils investissement l’histoire sociale ou l’histoire urbaine. « (…) le jardin n’est pas une image abstraite mais une construction fondée, enracinée dans le sol, qui interagit avec le temps qu’il fait et le temps qui passe, avec son milieu, pris et compris dans son épaisseur historique », écrivent Hervé Brunon et Monique Mosser30, historiens des jardins, citant à la suite la paysagiste Isabelle Auricoste : « Le jardin est l’une de ces formes qui transitent à travers l’histoire car il est, littéralement, une inscription, aussi précise qu’un dessin magique, que trace le travail du sol à la surface du globe terrestre (…). »31

Bientôt les participants se rendront au jardin Massart32 où ils seront invités à peindre, chacun sur une grande bandelette pliée en deux, dans la partie gauche un paysage et dans celle de droite une plante qui lui parle, fait sens pour lui, résonne avec son histoire, sa vie… Une manière de s’ancrer dans le paysage… de comprendre le monde à travers ce paysage… de se relier à l’universel… Et Bénédicte de citer Michel Foucault lors de notre rencontre : « Le jardin, c’est la plus petite parcelle du monde et puis c’est la totalité du monde. »33 Le philosophe le qualifiait d’« hétérotopie heureuse et universalisante »34, concept qu’il a lui-même forgé en référence à celui d’utopie – qu’il qualifiait d’« emplacements sans lieu réel » –, les hétérotopies étant quant à elles des lieux bien réels mais « absolument autres que tous les emplacements qu’ils reflètent et dont ils parlent »35.

S’isoler du monde l’espace d’une après-midi, s’en mettre plein les yeux pour se connecter à l’universel et s’ouvrir à l’utopie créative… nous en avons toutes et tous besoin… « Que serait la vie sans les rêves ! » clôture Bénédicte.


  1. Idée développée dans son ouvrage Democracy and Education publié en 1916 (version française : J. DEWEY, Démocratie et éducation, Armand Colin, 2018). Article présentant la pensée de John Dewey – toujours actuelle ! – sur la pédagogie : www.radiofrance.fr/franceinter/philo-l-americain-john-dewey-et-son-manuel-de-pedagogie-7238973
  2. Paulo FREIRE, Pédagogie des opprimés, FM/petite collection Maspero, 1974, pp. 56-70.
  3. Bénédicte VERSCHAEREN, Espaces de vie. Des inégalités dans le logement hier et aujourd’hui avec comme lieu ressource la Maison Autrique, Collectif Alpha, 1001 idées pour une alphabétisation émancipatrice, 2024, p.6, www.cdoc-alpha.be/Record.htm?record=19128973124919461559
  4. www.mucem.org/programme/exposition-et-temps-forts/abd-el-kader
  5. Voir la Plateforme d’orientation du Collectif Alpha : www.collectif-alpha.be/spip.php?article72
  6. Aurélie AUDEMAR et Catherine STERCQ (coord.), Balises pour l’alphabétisation populaire. Comprendre, réfléchir et agir le monde, Lire et Écrire, 2017, https://lire-et-ecrire.be/IMG/pdf/balises_pour_l_alphabtisation_populaire.pdf
  7. Ibid., p. 169.
  8. Voir la Plateforme d’orientation du Collectif Alpha, op. cit.
  9. « Le terme ‘petite histoire’ renvoie à notre histoire personnelle, tandis que par ‘grande histoire’, nous entendons tout ce qui peut avoir une dimension collective (…) » (Anne-France MORDANT, Petite Histoire/Grande Histoire pour transmettre une culture politique et militante, Fiche pédagogique de L’Esperluette, CIEP, n°103, 1er trimestre 2020, pp. 1-2, www.ciep.be/images/BoiteAOutils/FichePedagEspeluette/F.Ped.Esper103.pdf).
  10. Bénédicte VERSCHAEREN, Espaces de vie, op. cit., p. 5.
  11. www.belvue.be/fr
  12. Bénédicte VERSCHAEREN, C’est quoi la Belgique ? Une démarche d’éducation populaire à partir du Musée BELvue, Collectif Alpha, 1001 idées pour une alphabétisation émancipatrice, 2023, www.cdoc-alpha.be/Record.htm?idlist=2&record=19127599124919457719
  13. Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_belge_de_1886
  14. Pour travailler l’histoire sociale de la Belgique avec des apprenants, voir aussi les documents pédagogiques produits par Lire et Écrire (téléchargeables) : https://lire-et-ecrire.be/L-Histoire-sociale-de-la-Belgique-et-son-complement-Enseignement
  15. Bénédicte VERSCHAEREN, Espaces de vie, op. cit.
  16. www.autrique.be
  17. Récit d’Anne Olivier intitulé Hommage à notre Paula, https://agesettransmissions.be/spip.php?article1364. Publié dans : Âges et transmissions, Au Travail ! Instantanés sur le travail au 20e siècle, Dricot, 2013.
  18. Eva JIMÉNEZ LAMAS et Magali VERDIER (interview), Travailleuses domestiques sans-papiers, la lutte au grand jour, in Démocratie, n°3, mars 2020, pp. 13-15, www.revue-democratie.be/images/articles-en-pdf/mars_20/interview_Eva_Jimenez_Magali_Verdier.pdf
  19. Gaëlle HARDY et Agnès LEJEUNE, Au bonheur des dames. La vie à bras le corps, Les Films de la Passerelle, 2018. Voir : www.passerelle.be/aubonheurdesdames
  20. Reliant Bruxelles à l’Escaut.
  21. https://momuse.be
  22. Bénédicte VERSCHAEREN (en collaboration avec Aurélie AUDEMAR), Que veut dire habiter à Molenbeek, d’hier à aujourd’hui, avec comme lieu ressource le MoMuse, Collectif Alpha, 1001 idées pour enrichir sa pratique en alphabétisation, 2022, p. 18, www.cdoc-alpha.be/Record.htm?idlist=2&record=19127173124919453559
  23. Philippe MEIRIEU, Un nouvel art d’apprendre ?, Conférence de clôture des 10e Entretiens de la Villette, Paris, 26 novembre 1999, p. 12, www.meirieu.com/ARTICLES/nouvelartddapprendre.pdf
  24. Bénédicte VERSCHAEREN et Aurélie AUDEMAR (avec la collaboration de Nathalie DE WOLF), Comment mon histoire participe à celle de la commune ? Du récit individuel à une exposition collective dans un musée, Collectif Alpha, 1001 idées pour enrichir sa pratique en alphabétisation, 2022, www.cdoc-alpha.be/Record.htm?idlist=2&record=19127210124919454929
  25. www.collectif-alpha.be/spip.php?article428
  26. Voir note 4.
  27. Bénédicte fait ici référence à l’ouvrage de Charles PÉPIN, Quand la Beauté nous sauve, Robert Laffont, 2013.
  28. Bénédicte VERSCHAEREN, Appréhender le monde par les images et les formes géométriques, in Journal de l’alpha, n°212, 1er trimestre 2019, pp. 12 et 20, www.lire-et-ecrire.be/ja212
  29. www.plantentuinmeise.be/fr
  30. Hervé BRUNON et Monique MOSSER, L’enclos comme parcelle et totalité du monde : pour une approche holistique de l’art des jardins, in Alice THOMINE-BERRADA et Barry BERGDOL (dir.), Repenser les limites : l’architecture à travers l’espace, le temps et les disciplines, INHA, 2005, p. 495, https://books.openedition.org/inha/1479?lang=fr
  31. Isabelle AURICOSTE, L’enclos enchanté ou la figure du dedans, Sgraffite, 1983.
  32. https://gardens.brussels/fr/espaces-verts/le-jardin-botanique-jean-massart
  33. Michel FOUCAULT, Des espaces autres, in Empan, n°54, 2004/2, p. 17, www.cairn.info/revue-empan-2004-2-page-12.htm (article initialement publié dans l’ouvrage posthume
    Dits et écrits 1954-1988, vol. IV : 1980-1988, éd. D. Defert et F. Ewald, 1994, p. 759).
  34. Voir : http://geoconfluences.ens-lyon.fr/glossaire/heterotopie
  35. Ibid., pp. 17, 14 et 15.